VERZEMNIEKS Inara

États-Unis

1er mai 2019.

Journaliste pendant treize ans pour des médias tel que The New York Times, cette ancienne finaliste du prix Pulitzer s’est vue récompensée à plusieurs reprises pour ses travaux journalistiques. Alors qu’elle enseigne l’écriture non fictionnelle à l’université de l’Iowa, elle retourne sur les traces de son passé familial et nous livre un récit poignant. Ce témoignage captivant retrace avec émotion les parcours de Livija et Ausma, installées en Lettonie dans la ferme familiale. Pendant la seconde guerre mondiale, Livija se réfugie à l’étranger et Ausma est exilée en Sibérie. Une reconstitution toute en beauté du passé fascinant des ascendants de l’écrivaine.

 

Journaliste avisée et clairvoyante, Inara Verzemnieks a reçu de nombreux prix pour son travail. Elle enseigne aujourd’hui l’écriture non fictionnelle à l’université de l’Iowa.

Élevée par ses grands-parents dans l’état de Washington, l’autrice a grandi parmi des expatriés et nous livre une reconstitution poignante d’une partie de son passé familial. C’est avec émotion qu’elle retrace les parcours fascinants de sa grand-mère, Livija, et celui de sa grand-tante, Ausma. Un récit magnifique sur l’amour, la perte et la survie.


Bibliographie

 

DERNIER OUVRAGE

 
Témoignage

Mémoires des terres de sang

Hoëbeke - 2019

“On présume depuis longtemps, dans cette région où ma grand-mère est née, qu’à un certain moment chaque année, les morts rentrent à la maison”, écrit Inara Verzemnieks dans ce récit de déchirant de guerre, d’exil, et de reconnexion.

Les histoires de sa grand-mère rappelaient un unique foyer : la ferme familiale en Lettonie abandonnée durant la seconde guerre mondiale. Là, sa grand-mère, Livija, et sa grand-tante, Ausma, ont été séparées. Livija a fui le conflit et est devenue une réfugiée ; Ausma a été exilée en Sibérie, sous Staline. Les deux sœurs ne se sont pas revues durant plus de cinquante ans.
2levée par ses grands-parents dans l’état de Washington, Inara a grandi parmi des expatriés, dispersant sur les cercueils des défunts du sable letton entré clandestinement aux États-Unis, entonnant des chants populaires d’un pays qu’elle n’a jamais visité. Dans une boîte contenant les affaires de sa grand-mère, Inara découvre l’écharpe que Livija portait lors de son départ. Ce vestige tangible du passé lui montre le chemin jusqu’au village isolé où la famille s’est désagrégée. En Lettonie, Inara apprend à connaître Ausma, sa famille, leur pays ainsi que ses histoires. Là, elle reconstitue les années de survie de Livija en tant que réfugiée.

En tissant ensemble ces deux parties de l’histoire familiale dans une prose lyrique et envoûtante, Inara Verzemnieks nous livre un témoignage cathardique de l’amour, de perte et de survie.