GERMAIN-THOMAS Olivier

France

18 mars 2013.
 

Biographie

Olivier Germain-Thomas
D-R

Fin connaisseur de la culture asiatique, Olivier Germain-Thomas est l’auteur de plus d’une quinzaine de récits, romans et essais, dans lesquels il partage sa passion pour l’Orient. Né à Brives en 1943, fondateur en 1973 du mensuel chrétien L’Appel, l’écrivain voyageur est également directeur de la collection Chemins d’éternité aux éditions Pygmalion et producteur d’émissions de radio et de télévision.

Il reçoit en 2006 le prix de littérature Henri Gal, de l’Académie Française, pour l’ensemble de son œuvre. Le Benarès-Kyôto a été récompensé par le prix Renaudot du meilleur essai en 2007 et du grand prix Thyde Monnier.
Son dernier ouvrage, Manger le vent à Borobudur, paraît en 2013 et aborde, de Java à Bali, les rivages encore trop méconnus de l’Indonésie.


Bibliographie


Présentation de Manger le vent à Borobudur :

Il s’agit de la découverte de l’Indonésie, si peu connue en France, à travers plusieurs lieux. Le voyage débute au cœur de Java, où se dresse le plus grand sanctuaire bouddhique du monde : Borobudur. Ses neuf étages contiennent des énigmes. Peut-on les éclairer ?
Mais si le texte aborde, par touches, les aspects culturels, le récit raconte avant tout un voyage accompli avec un regard toujours curieux. Voici l’ascension d’un volcan, l’ancienne capitale de Java, la jungle, un rituel chamanique à Bali, Bandung, Jakarta… Les étapes sont l’occasion de rencontres comme celles avec un moine bouddhiste, un traditionaliste musulman, un savant déjanté ou une prostituée qui demande de l’aide.Dans ce récit mené avec fantaisie, les réflexions sur le monde d’aujourd’hui alternent avec le lyrisme et l’humour. Pour Olivier Germain-Thomas, l’écriture du voyage est le creuset où les différents genres se rencontrent pour exprimer les multiples aspects de la vie.


Résumé de Bénarès-Kyôto

Le Bénarès-Kyôto est le récit d’un périple accompli par voie terrestre et maritime à travers une grande partie de l’Asie qui correspond à la voie suivie par le bouddhisme. L’Inde en train du nord au sud, les villages, l’amour sacralisé, la médecine traditionnelle. En Thaïlande, dans un site perdu au-dessus du Mékong, dialogue avec une jeune femme au bord du suicide. Dans les forêts du Laos, vie au sein d’une société « première ». Au Vietnam, un parfum colonial. Dans la Chine, découverte depuis le sud jusqu’aux bords de la Mongolie : les paysages des peintres, la Tao, Confucius, les villes de verre et d’acier. Au Japon, une marche rituelle dans la montagne, les jardins, l’amitié, le shintô…
L’itinéraire est rempli d’anecdotes et de rencontres avec des personnages hors du commun. Il est aussi une manière de pratiquer la « philosophie par les pieds », de rendre vivantes les principales valeurs de l’Asie que l’auteur connaît bien et qui marquent de plus en plus l’Occident.