A la folie

18 juin 2019.
 

J’ai regardé mes chaussures, puis un carreau sur lequel il y avait une petite tache de sauce tomate, puis les chaussures de mon père, puis la chemise de mon père, sans aller jusqu’à ses yeux, c’était plus simple de ne pas regarder ses yeux et j’ai dit :

Marco s’est réveillé en sursaut. Il n’a pas encore bu sa tisane qui est froide maintenant. Alors il s’est levé pour la réchauffer puis il a ouvert machinalement le réfrigérateur. Un joli gâteau coloré avec vingt bougies dessus se présentait devant lui. Il a coupé une part qu’il a aussitôt avalée puis il est retourné dans le salon. Il était fatigué alors il s’est allongé en tirant le plaid à lui et il s’est endormi paisiblement devant un documentaire animalier.
Le lendemain matin, le dos un peu douloureux après une nuit sur le canapé, Marco s’est réveillé l’esprit embué. Il a tenté en vain de se préparer un café mais il s’est retrouvé devant la cafetière sans savoir comment la faire fonctionner. Il s’est alors décidé pour un thé mais impossible de trouver où il était rangé. Les choses sont un peu confuses ces derniers temps pour Marco, alors Léna écrit pour lui sur le tableau noir. Il a découvert le message qu’elle lui a écrit la veille : Attends-moi, je reviens pour le petit-déjeuner.
Donc, il doit attendre Léna, maintenant il s’en souvient. Il retourne alors s’asseoir sur le canapé et allume la télévision. Quelque chose de grave semble s’être passé. Au Bataclan, hier soir, des anges ont été assassinés. Marco regarde distraitement les informations puis, il éteint la télévision.
Il se lève brusquement, se dirige vers la cuisine puis il enfile son tablier. Il sort des assiettes du placard et se met alors à faire la vaisselle.