Sam. 14h30-16h45, Grande Passerelle 3
Après-midi : photographie
5 juin 2019.
Robert Doisneau, le révolté du merveilleux
Une rencontre « Doisneau et la mer » en compagnie des filles du photographe, passionnées, qui gèrent son fond, et un film Robert Doisneau, Le révolté du merveilleux de Clémentine Deroudille.
Projection à 14h30 et rencontre à 15h30
Dans l’œil du chat
« Un livre où le thème rebattu de la photo de chat trouve un nouveau souffle bouleversant » Luc Desbenoit, Télérama
Une plongée dans l’œil du chat, aux frontières du conte, qui interroge notre part sauvage (Dans l’œil du chat, de Mélani Le Bris, Zulma, 2018). Retrouvez Mélani Le Bris au Café Littéraire samedi matin et une projection-rencontre avec Hubert Haddad, Carole Martinez et Ananda Devi qui ont contribué à ce livre hors norme.
Sam. 16h45
DERNIER OUVRAGE
Beaux livres
Dans l’oeil du chat
Zulma Éditions - 2018
Photographies de Mélani Le Bris
Textes d’Ananda Devi, Hubert Haddad & Carole Martinez
Percez la vie secrète des chats et suivez-les en pleine nature, à l’affût dans un sous-bois, alanguis sous la lune ou courant vers l’horizon dans un champ d’herbes hautes… Sous le regard unique de Mélani Le Bris, chaque photo nous livre une part de la nature vraie des chats, et chacune est un monde.
Avec des textes d’Ananda Devi, Hubert Haddad et Carole Martinez, magistralement inspirés par cette invitation au voyage inédite.
« Les photos de chats de Mélani Le Bris sont saisissantes. Sous son regard et son objectif, ces félins appartiennent à la famille des chats d’Edgar Poe, de Baudelaire, aux chats magiques, mystérieux, habités de pouvoirs occultes, dans une communion presque mystique avec la nature, avec le monde. Comme on se trouve petit, à côtoyer de tels chats qui donnent le sentiment d’en savoir plus long sur l’homme et sur la vie que nous n’en savons sur eux, nimbés qu’ils sont dans leurs secrets ou leurs présences impénétrables. » Frédéric Vitoux, de l’Académie française
« Ils m’ont ouvert la porte de leur monde et je les ai suivis de l’autre côté du miroir. » Mélani Le Bris
DERNIER OUVRAGE
Revue
Apulée n° 9 - Art et politique
Zulma - 2024
L’art n’a-t-il pas toujours été politique en soi, qu’il l’affiche ou s’en défende ? Telle est la ligne de front d’Apulée #9, qui s’engage depuis le premier numéro dans les brèches et par-delà toutes les frontières de ce début de XXIe siècle.
De l’architecture comme métaphore du pouvoir à la reconnaissance poli- tique des peuples sans État via leur culture et patrimoine artistiques (les Inuit, les Tsiganes, les Berbères et autres nomades du sens), du pillage ou de la destruction en temps de guerre et de colonisation (de l’Acropole d’Athènes à Palmyre, en passant par l’Afrique) à l’universalisme de l’altérité, ce nouvel opus d’Apulée assume toutes les fulgurations et parie sur la voix et les gestes éminemment engagés d’artistes, écrivains, poètes et intellectuels qui portent, encore et toujours, l’idée de liberté, par-delà les identités fracassées sous les chocs de l’Histoire…
Chaudron des allégories et des résistances, critique inventive des mœurs, lien social, pratiques et voix émancipatrices et subversives, utopie en actes : ce nouvel opus s’attache cette fois encore à l’Humain – sans œuvres ni parole confisquées, à l’opposé de la « société du spectacle » – contre la pulsion de mort commune à toutes les politiques du pire. Et comme Apulée l’a toujours défendu !
DERNIER OUVRAGE
Romans
Le jour des caméléons
Grasset - 2023
Une île : Maurice, la narratrice du roman. Quatre personnages : un oncle las de la vie, sa nièce, unique lumière pour lui, une femme qui vient de quitter son mari, un chef de bande assoiffé de vengeance.
Une journée où tout va exploser : la cité, les haines, peut-être l’île. Enfin, d’étranges animaux qui attendent patiemment que les humains finissent de détruire ce qui leur reste – leur humanité, leur foyer – pour vivre seuls, en paix : les caméléons. Unité de lieu, de temps, d’action. Le compte à rebours est lancé, le drame peut commencer.
Mais reprenons. Le roman s’ouvre, la ville est à feu et à sang. Zigzig, le caïd meneur, tient dans ses bras une fillette ensanglantée. Les plus pauvres viennent de s’attaquer aux plus riches dans le centre névralgique de l’île : le shopping center, désormais en ruines. Au loin, un volcan gronde. Comment en sommes-nous arrivés là ? Quelques heures plus tôt, Zigzig partait avec les siens attaquer ses rivaux tandis que Sara regardait danser une femme libérée sur une plage abandonnée. L’île rembobine et nous raconte. On suivra tour à tour chacun des personnages jusqu’à ce que leur destin se mêle. On remontera aussi le cours de l’Histoire pour comprendre comment les peuples, les servitudes et les logiques du monde moderne ont saccagé cette terre de merveilles et divisé ses habitants.
Avec sa langue tour à tour tendre et ironique, tranchante et poétique, Ananda Devi nous emporte dans un roman impossible à lâcher pour nous plonger dans le chaos des hommes. Le destin est en marche. Mais dans cette histoire-là, ceux qu’on croit les plus féroces seront peut-être les seuls héros.
- « Toutes les pistes qu’elle creuse depuis quarante-cinq ans y convergent : la vision d’une île Maurice aux antipodes des clichés vendus aux touristes (Pagli, Gallimard, 2001) ; les existences marginales (La Vie de Joséphin le fou , Gallimard, 2003) ; les violences faites aux femmes (Eve de ses décombres et Le Sari vert , Gallimard 2006 et 2009) ; un art poétique et narratif, enfin, où la vérité se fait crue, le verbe incandescent – citons Danser sur tes braises (Bruno Doucey, 2020). Chez Devi, le lyrisme rend l’urgence prégnante – celle de voir, de dire, de se révolter. Et d’écrire, par cette poésie de la catastrophe, ce roman de feu et de cendres pour l’île « au corps saccagé », à « la beauté crépusculaire ». » Le Monde
- « Ananda Devi retourne sa prose comme une pelle. À chaque chapitre, elle épouse le point de vue de ses créatures, y compris celui du caméléon aux pattes atrophiées, pas moins répugnant que les milliardaires qui plongent leurs mains dans les caisses publiques, « l’esprit verrouillé », « le coeur vérolé », « l’argent chevillé au corps ». Ne changent-ils pas de couleur, eux aussi, au gré de leur voracité de prédateurs sans miséricorde ? » L’Humanité
- « L’autrice mauricienne de renom Ananda Devi raconte la réalité du colonialisme et de la violence sexiste dans son nouveau roman Le Jour des Caméléons à travers la narration de sa terre natale. » marie claire
DERNIER OUVRAGE
Beaux livres
Allons voir la mer avec Doisneau
Que photographie Robert Doisneau quand il va à la mer ?
L’œuvre de Robert Doisneau (1912-1994) s’étend largement au-delà de Paris et sa banlieue. À la faveur de reportages de presse, de commandes publicitaires ou de vacances en famille, il a promené son regard curieux, effronté et bienveillant sur le littoral français.
L’exploration de soixante ans de photographie à travers la thématique de la mer a permis de mettre en lumière des clichés souvent inédits de celui qui se qualifiait lui-même de « pêcheur d’images ».
De Boulogne à Menton, en passant par La Turballe, Le Havre, Deauville, Le Guilvinec, La Baule, l’Île de Ré, Les Sables-d’Olonne, Saint-Jean-de-Luz, Marseille, Toulon ou Saint-Tropez… Allons voir la mer avec Doisneau est une promenade en bord de mer, de plages en ports et jusque sous l’eau, en compagnie de marins pêcheurs, de baigneurs, de dockers, de plongeurs, de moussaillons d’un jour et de scaphandriers.
C’est aussi une immersion dans la vie d’un photographe-illustrateur, Doisneau ne manquant jamais une occasion d’enrichir le fonds de la célèbre agence Rapho, dont il sera l’un des plus éminents représentants.
Enfin, c’est l’occasion d’inscrire ses images de mer dans la vaste histoire de la photographie maritime.
DERNIER OUVRAGE
Beaux livres
Allons voir la mer avec Doisneau
Que photographie Robert Doisneau quand il va à la mer ?
L’œuvre de Robert Doisneau (1912-1994) s’étend largement au-delà de Paris et sa banlieue. À la faveur de reportages de presse, de commandes publicitaires ou de vacances en famille, il a promené son regard curieux, effronté et bienveillant sur le littoral français.
L’exploration de soixante ans de photographie à travers la thématique de la mer a permis de mettre en lumière des clichés souvent inédits de celui qui se qualifiait lui-même de « pêcheur d’images ».
De Boulogne à Menton, en passant par La Turballe, Le Havre, Deauville, Le Guilvinec, La Baule, l’Île de Ré, Les Sables-d’Olonne, Saint-Jean-de-Luz, Marseille, Toulon ou Saint-Tropez… Allons voir la mer avec Doisneau est une promenade en bord de mer, de plages en ports et jusque sous l’eau, en compagnie de marins pêcheurs, de baigneurs, de dockers, de plongeurs, de moussaillons d’un jour et de scaphandriers.
C’est aussi une immersion dans la vie d’un photographe-illustrateur, Doisneau ne manquant jamais une occasion d’enrichir le fonds de la célèbre agence Rapho, dont il sera l’un des plus éminents représentants.
Enfin, c’est l’occasion d’inscrire ses images de mer dans la vaste histoire de la photographie maritime.