Sept films, pour une grande rétrospective. En partenariat avec l’INA

Rithy Panh, témoin halluciné, mais lucide

30 septembre 2006.
 
Rithy PANH
©Ina

Rescapé des camps de la mort des Khmers Rouges alors qu’il n’avait que quinze ans, Rithy Panh filme pour faire partager au monde cette douleur qui ne le quittera jamais. De fait, les titres de ses films peuvent se lire comme ceux des chapitres de sa vie. De Site 2 (aux abords des frontières) documentaire sur les camps de réfugiés, à Les artistes du théâtre brûlé, réflexion sur la place de l’artiste dans un pays ravagé par une dictature démente, en passant par Cambodge entre guerre et paix, Bophana, une tragédie cambodgienne, La terre des âmes errantes, S21, la machine de mort khmère rouge et Les gens d’Angkor, l’œuvre de Rithy Panh, couronnée par de multiples prix, et d’une rare exigence, est celle d’un témoin que la souffrance ne parvient pas à aveugler.
À ne pas manquer.