Suspense insoutenable : Is winter coming, or not ? Qui occupera le trône de fer, s’il demeure ? La dernière saison aura tenu en haleine le monde entier ! Pourquoi cette série nous fascine-t-elle autant ?
En passe de s’élever au rang de mythe, elle passionne les foules, mais aussi les philosophes et écrivains. On ne compte plus les Unes des magazines, les numéros hors séries parus à l’approche de la diffusion de l’ultime saison de la série.
Rencontre à 15h15 avec Patrick K. Dewdney fondu de SF, Gérard Wajcman (Les séries, le monde, la crise, les femmes), et Tristan Garcia, passionné, qui signe Tu ne sais rien, Jon Snow dans le dernier Philosophie Magazine consacré à la série. Avec la projection d’un film à 14h.
Never ending man : Hayao Miyazaki
Avec complicité et délicatesse, Kaku Arakawa filme le maître de l’animation japonaise, réalisateur au sommet de sa gloire, qui, à la surprise générale, annonce sa retraite définitive. Très vite, il a du mal à refréner sa passion de toujours pour la création et s’interroge pour la première fois sur l’usage des nouvelles technologies... Une œuvre crépusculaire qui mène à une renaissance.
Projection à 16h30 suivie d’une rencontre « Créateurs de mondes », avec Muriel Barbery et Nicolas de Crécy à 17h45.
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Romans
Un étrange pays
Un soir de neige, un affable rouquin nommé Petrus semble surgir de nulle part dans la cave du castillo d’Estrémadure où Alejandro de Yepes et Jesús Rocamora, jeunes officiers de l’armée régulière espagnole, ont établi leur campement. C’est la sixième année de la plus grande guerre jamais endurée par les humains et le début d’une aventure extraordinaire qui voit les deux espagnols quitter leur poste et traverser un pont invisible. Car Petrus est un elfe. Il vient du monde secret des brumes où est déjà assemblée une compagnie d’elfes, de femmes et d’hommes en charge du destin de la guerre. Bientôt, Alejandro et Jesús vont découvrir la terre de leur nouveau compagnon – terre d’harmonie naturelle, de beauté et de poésie, confrontée elle aussi aux fléaux des conflits et des déclins. Là, ils côtoient des êtres insolites, sacrifient à d’étranges rituels de thé et de calligraphie, rencontrent l’amour et, en compagnie de Petrus, elfe iconoclaste et buveur, participent à la dernière bataille où se dessine l’identité du monde à venir.Réflexion sur les tourments perpétuels des civilisations, sur la vie des morts, sur le pouvoir de la poésie et de la fiction, Un étrange pays est tout à la fois un conte infusé de magie, un roman d’aventure, une méditation, un appel à l’imagination et au rêve. Il mêle humour et considérations métaphysiques, éléments merveilleux et thèmes contemporains, et s’inspire largement de l’esthétique asiatique. Bien qu’on y retrouve les personnages de La vie des elfes et qu’il en prolonge l’intrigue, c’est un roman autonome qui peut se lire indépendamment du premier volet consacré aux elfes.
« Un étrange pays est un remarquable roman d’aventure et de philosophie, qui fait l’éloge de l’imaginaire et de l’inventivité. C’est Tolkien au pays de Giono. » La Grande Librairie
« Un étrange pays est un merveilleux mélange de conte, de poésie, de fable et de récit d’aventure, l’occasion pour Muriel Barbery de brosser des portraits de toute beauté. Un étrange pays est aussi un précis de noblesse, celle du coeur, et une allégorie : celle du combat contre le déclin de la poésie pour retrouver la ferveur du monde. » Le Figaro Littéraire
« Muriel Barbery nous permet de renoueravec notre part de rêve, de poésie. Entrer dans son monde est un véritable enchantement. » Madame Figaro
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Roman graphique
Les Amours d’un fantôme en temps de guerre
Albin Michel - 2018
Pour retrouver ses parents disparus lors de la guerre des fantômes, un adolescent s’enrôle de la Résistance. La Seconde Guerre mondiale des humains interfère dans la destinée du jeune fantôme. Pourtant, quand il tombe amoureux d’une jeune humaine, il s’aperçoit que la communication de son monde vers le sien ne se fait pas : l’adolescente ne semble pas consciente de son existence.
« Ses illustrations sont admirables, riches de mille détails, poétiques et littéraires. Jamais redondantes avec le texte, elles sont des points de départ d’où se déploie l’imaginaire du lecteur. L’ensemble est infiniment rare, aussi urgent que beau. » Michel Abescat, Télérama
« Génial roman illustré, Les amours d’un fantôme en temps de guerre concilie aventure intime et grande Histoire dans une tonalité fantastique à l’inventivité rare. » Sophie Pilaire, Ricochet
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Romans
La Maison des veilleurs - Le Cycle de Syffe T.4
Au Diable vauvert - 2024
Après L’Enfant de poussière, La Peste et la Vigne et Les Chiens et la Charrue, on retrouve Syffe, l’orphelin sang-mêlé désormais adulte et chef de la petite troupe d’élite qu’il a constitué. L’extension de l’univers se poursuit dans ce volume et développe une dimension géopolitique plus vaste, que le lecteur découvre au fil des intrigues, rencontres, alliances, batailles, missions dans lesquels Syffe est partie prenante, parfois à ses dépens, se confrontant à la notion de légitimité politique.
Ce roman d’aventure initiatique impressionne encore par la pure beauté stylistique du texte, la maitrise narrative de l’auteur, la richesse du monde et des civilisations, des rapports sociaux qu’il met en scène et le rapport poétique essentiel à la nature.
Récit de quête pensé comme l’oeuvre d’une vie, Le Cycle de Syffe est nourri de la passion conjuguée de Dewdney pour l’histoire et les fictions modernes. Il s’est imposé comme le chef-d’oeuvre d’une fantasy matérialiste, une littérature sociale mythologique débarrassée de tout poncif et ne s’attachant pas au récit des puissants mais des humbles. Une très grande découverte.
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Essais
Les séries, le monde, la crise, les femmes
Verdier - 2018
La série n’est pas simplement un genre télévisé en vogue, c’est d’abord une forme. C’est du neuf esthétique, et on sait que les inventions de formes sont rares. Pour la décrire, il faut se lancer dans une anatomie comparative et la confronter à d’autres formes, au cinéma, évidemment, mais aussi à des formes plus anciennes, fondamentales dans notre civilisation : au mythe, au roman, aussi au tableau.
La question de la série se pose depuis toujours, dans la littérature, avec le feuilleton par exemple, ou dans l’art, avec les Nymphéas de Monet, la reproductibilité technique selon Walter Benjamin ou la collection, notamment.
Mais la forme-série n’est pas qu’un problème esthétique, et cette forme n’est pas seulement nouvelle, elle est profondément actuelle. La forme-série pourrait être le langage du monde comme il est : en crise. La série serait une forme de crise. Elle serait structurée comme le monde en crise, ou le monde serait lui-même structuré comme une série.
D’où l’interrogation qui anime le propos : de quoi la série est-elle la forme ? La série symptôme du monde comme il va, ou comme il ne va pas. Une forme témoin du malaise dans la civilisation. Cela conduit, pour finir, à la question de savoir pourquoi les femmes occupent le devant de la scène des séries.
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Témoignage
Je me souviens de la foulée de Marie-José Pérec (et autres madeleines sportives)
Seuil - 2024
À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, de grandes plumes de la littérature française chaussent les crampons pour raconter leurs souvenirs sportifs. De Pierre Assouline à Maylis de Kerangal, de Jean-Paul Dubois à Maria Larrea, JO ou les souvenirs d’enfance sous l’égide de Pérec.
LE LIVRE
À la manière de Georges Perec, les vingt-huit auteurs réunis dans ce collectif sportif pourraient débuter ainsi chacun de leurs textes : « Je me souviens du visage d’Hassiba Boulmerka lors de sa victoire à Barcelone en 1992 ; je me souviens de la reine du bronze Merlene Ottey, et comment parfois les vaincus sont victorieux ; je me souviens des reportages d’Antoine Blondin pendant les Jeux Olympiques ; je me souviens de l’exploit d’Alain Mimoun ; je me souviens de Christine Caron dit Kiki Caron, l’icône des bassins aux Jeux de Tokyo en 1964 ; je me souviens de Guy Drut et des haies enjambées ; je me souviens de Dick Fosbury, et de son saut révolutionnaire entre lévitation et vitesse ; je me souviens de la naissance au monde du géant Mohamed Ali et sa médaille d’or à Rome en 1960 ; je me souviens des Jeux de 1996 d’Atlanta, dans la ville de Coca-Cola ; je me souviens de la foulée merveilleuse de Marie-José Pérec sur 200 et 400 mètres ; je me souviens du drame de Munich ; je me souviens de la note 10 de Nadia Comaneci ; je me souviens de Hans-Gunnar Liljenwall, le pentathlonien tricheur ; je me souviens de Michael Jordan et la Dream Team de Basket-ball de 1992 ; je me souviens de Mark Spitz et de la nage papillon ; je me souviens, je me souviens, ou le sport refuge des souvenirs d’enfance... »
Un ouvrage coordonné par Benoît Heimermann (auteur et ancien grand reporter à l’Équipe) avec Kaouther Adimi, Nathacha Appanah, Pierre Assouline, Évelyne Bloch-Dano, Geneviève Brisac, Bernard Chambaz, Philippe Claudel, Bernard Comment, Philippe Delerm, François-Henri Désérable, Pierre Ducrozet, Jean-Paul Dubois, Éric Fottorino, Paul Fournel, Thierry Frémaux, Tristan Garcia, Jérôme Garçin, Jean Hatzfeld, Alexis Jenni, Maylis de Kerangal, Luc Lang, Marria Larrea, Lisette Lombé, François-Guillaume Lorrain, Blandine
Rinkel, Colombe Schneck, Larry Tremblay.
« Vingt-sept écrivains ont accepté de relever le gant, de Jean-Paul Dubois à Colombe Schneck. Pour tous, une même épreuve : quelques pages évoquant les JO et commençant par « Je me souviens… », en double clin d’œil à Georges Perec et à Marie-José Pérec. Les textes, très réussis dans l’ensemble, montrent la puissance du mythe olympique. Deux lettres, « JO », et voici resurgir les après-midi d’enfance, l’été, la famille devant la télévision, les exploits d’Alain Mimoun et d’Emil Zatopek, la flèche Carl Lewis, le saut révolutionnaire de Dick Fosbury, le short si sexy de Hassiba Boulmerka, et surtout, surtout, la grâce infinie de Nadia Comaneci. » Le Monde
« « Je me souviens que les JO provoquaient une extension subite du monde connu », écrit Maylis de Kerangal, âgée de 9 ans lors de l’Olympiade de Montréal en 1976. Chez beaucoup d’écrivains sollicités par l’ancien de « L’Equipe magazine » Benoît Heimermann, les impressions d’enfance se mêlent à une première - et relative - prise de conscience géopolitique lorsqu’ils évoquent des épisodes de l’histoire olympique. Une lecture idéale pour se mettre dans l’ambiance à six mois du jour J. » Les Échos
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Romans
Jules Verne. Voyages extraordinaires
Omnibus - 2018
Vingt mille lieues sous les mers, Voyage au centre de la Terre, Le Tour du monde en quatre-vingts jours, Le Château des Carpathes : le fond des océans, les entrailles de la Terre, le monde et sa diversité, l’univers de la musique. Quatre héros poussés par la passion : un proscrit, le capitaine Nemo ; un savant, le professeur Lidenbrock ; un joueur, Phileas Fogg ; une diva, la Stilla. Autant de voyages extraordinaires de Jules Verne, l’auteur français le plus traduit dans le monde, quatre chefs-d’œuvre dans un magnifique coffret ajouré, illustrés des 223 gravures et des 20 hors-texte en couleurs de l’édition Hetzel d’origine.