Sam. 14h15, Grande Passerelle 2

Game of thrones : Is winter coming ?

7 juin 2019.
 

Suspense insoutenable : Is winter coming, or not ? Qui occupera le trône de fer, s’il demeure ? La dernière saison aura tenu en haleine le monde entier ! Pourquoi cette série nous fascine-t-elle autant ?

En passe de s’élever au rang de mythe, elle passionne les foules, mais aussi les philosophes et écrivains. On ne compte plus les Unes des magazines, les numéros hors séries parus à l’approche de la diffusion de l’ultime saison de la série.

Rencontre avec Patrick K. Dewdney fondu de SF, Gérard Wajcman (Les séries, le monde, la crise, les femmes), et Tristan Garcia, passionné, qui signe Tu ne sais rien, Jon Snow dans le dernier Philosophie Magazine consacré à la série. Avec la projection d’un film.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Le Cycle de Syffe, Tome 3 : Les chiens et la charrue

Au Diable Vauvert - 2021

Après L’Enfant de poussière et La Peste et la Vigne, on retrouve Syffe, l’orphelin sang-mêmé, seul, désespéré et en fuite. L’oubli sera de courte durée avant que ne reprenne sa quête initiatique. Pour la première fois, il prend ici véritablement le contrôle de son existence, traverse d’autres contrées, retrouve d’anciennes connaissances et découvre de nouvelles cultures, sur le chemin de sa reconstruction. Ce volume prend une ampleur sociologique et géopolitique plus vaste, où la nature reste essentielle.

Récit de quête pensé comme l’œuvre d’une vie, Le Cycle de Syffe est nourri de la passion conjuguée de Dewdney pour l’histoire et les fictions modernes. Il s’est imposé comme de chef-d’œuvre d’une fantasy matérialiste, une littérature sociale mythologique débarrassée de tout poncif et ne s’attachant pas au récit des puissants mais des humbles. une très grande découverte.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Essais

Les séries, le monde, la crise, les femmes

Verdier - 2018

La série n’est pas simplement un genre télévisé en vogue, c’est d’abord une forme. C’est du neuf esthétique, et on sait que les inventions de formes sont rares. Pour la décrire, il faut se lancer dans une anatomie comparative et la confronter à d’autres formes, au cinéma, évidemment, mais aussi à des formes plus anciennes, fondamentales dans notre civilisation : au mythe, au roman, aussi au tableau.

La question de la série se pose depuis toujours, dans la littérature, avec le feuilleton par exemple, ou dans l’art, avec les Nymphéas de Monet, la reproductibilité technique selon Walter Benjamin ou la collection, notamment.

Mais la forme-série n’est pas qu’un problème esthétique, et cette forme n’est pas seulement nouvelle, elle est profondément actuelle. La forme-série pourrait être le langage du monde comme il est : en crise. La série serait une forme de crise. Elle serait structurée comme le monde en crise, ou le monde serait lui-même structuré comme une série.

D’où l’interrogation qui anime le propos : de quoi la série est-elle la forme ? La série symptôme du monde comme il va, ou comme il ne va pas. Une forme témoin du malaise dans la civilisation. Cela conduit, pour finir, à la question de savoir pourquoi les femmes occupent le devant de la scène des séries.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Témoignage

Je me souviens de la foulée de Marie-José Pérec (et autres madeleines sportives)

Seuil - 2024

À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, de grandes plumes de la littérature française chaussent les crampons pour raconter leurs souvenirs sportifs. De Pierre Assouline à Maylis de Kerangal, de Jean-Paul Dubois à Maria Larrea, JO ou les souvenirs d’enfance sous l’égide de Pérec.

LE LIVRE
À la manière de Georges Perec, les vingt-huit auteurs réunis dans ce collectif sportif pourraient débuter ainsi chacun de leurs textes : « Je me souviens du visage d’Hassiba Boulmerka lors de sa victoire à Barcelone en 1992 ; je me souviens de la reine du bronze Merlene Ottey, et comment parfois les vaincus sont victorieux ; je me souviens des reportages d’Antoine Blondin pendant les Jeux Olympiques ; je me souviens de l’exploit d’Alain Mimoun ; je me souviens de Christine Caron dit Kiki Caron, l’icône des bassins aux Jeux de Tokyo en 1964 ; je me souviens de Guy Drut et des haies enjambées ; je me souviens de Dick Fosbury, et de son saut révolutionnaire entre lévitation et vitesse ; je me souviens de la naissance au monde du géant Mohamed Ali et sa médaille d’or à Rome en 1960 ; je me souviens des Jeux de 1996 d’Atlanta, dans la ville de Coca-Cola ; je me souviens de la foulée merveilleuse de Marie-José Pérec sur 200 et 400 mètres ; je me souviens du drame de Munich ; je me souviens de la note 10 de Nadia Comaneci ; je me souviens de Hans-Gunnar Liljenwall, le pentathlonien tricheur ; je me souviens de Michael Jordan et la Dream Team de Basket-ball de 1992 ; je me souviens de Mark Spitz et de la nage papillon ; je me souviens, je me souviens, ou le sport refuge des souvenirs d’enfance... »

L’AUTEUR
Un ouvrage coordonné par Benoît Heimermann (auteur et ancien grand reporter à l’Équipe) avec Kaouther Adimi, Nathacha Appanah, Pierre Assouline, Évelyne Bloch-Dano, Geneviève Brisac, Bernard Chambaz, Philippe Claudel, Bernard Comment, Philippe Delerm, François-Henri Désérable, Pierre Ducrozet, Jean-Paul Dubois, Éric Fottorino, Paul Fournel, Thierry Frémaux, Tristan Garcia, Jérôme Garçin, Jean Hatzfeld, Alexis Jenni, Maylis de Kerangal, Luc Lang, Marria Larrea, Lisette Lombé, François-Guillaume Lorrain, Blandine
Rinkel, Colombe Schneck, Larry Tremblay.