Sam. dès 11h, Grande Passerelle 1 / Dim. 10h, Vauban 4

Hommes des tempêtes

24 mai 2019.
 

Au coeur des plus grosses tempêtes de l’hiver 2017, Frédéric Brunnquell partage le quotidien de 55 marins lors d’une campagne de pêche en Atlantique nord, à bord du Joseph Roty II, le plus grand et le plus ancien chalutier-usine
français. Ils affrontent Fionn, monstre climatique au large de l’Irlande. Cloîtrés dans leurs minuscules cabines, ils résistent comme ils le peuvent. Partis en quête de fortune à la recherche du merlan bleu, ces derniers forçats de la mer ont quitté leur famille. Une légende à Saint-Malo ! Et un magnifique hommage. Rendez-vous avec le réalisateur et les membres de l’équipage, samedi à partir de 11h (Grande Passerelle 1).

Et pour ceux qui auront raté la première, une seconde projection d’Hommes des tempêtes après une rencontre avec le réalisateur et la projection d’un autre de ses films L’Odyssée des forçats de la mer sur l’histoire de la grande pêche, une saga industrielle et sociale teintée d’aventure dans les eaux froides et dangereuses de l’Atlantique nord. Dim. 10h, Vauban 4

 

DERNIER OUVRAGE

 
Documentaire

Hommes des tempêtes

Morgane Distribution - 2018

Le Joseph Roty 2 est le dernier, l’ultime navire-usine français Pour sa première campagne de l’année, le 2 janvier 2018, il partira de St Malo, son port d’attache pour 35 jours et 35 nuits. Il est un monstre, à la coque bleue et blanche, dont l’acier, qui a tant navigué, n’est plus une surface plane, marqué qu’il est par les impacts des montagnes d’eau de mer qui l’ont frappé depuis 1974, date de sa première mise en service. A bord, les 59 hommes d’équipage sont les héritiers de la grande Pêche à la morue. Des hommes qui ne comptent pas les heures et vivent sur l’océan pour assurer à leur famille un ordinaire amélioré qu’ils paient au prix fort de l’absence et du risque.

Ce film ne sera pas une observation contemplative du large et des marins. Ce sera le récit de l’âpreté des océans, de ces câbles tendus à rompre qui relèvent le chalut chargé de centaines de tonnes de merlans, de ces lames de couteaux aiguisées comme des rasoirs qui dépècent le poisson, de la machine entretenue comme une montre ancienne. A cela s’ajoutera l’espoir et la joie des hommes et les satisfactions de ces aristocrates de l’océan, ces joueurs acharnés, venus pour arracher plus de 3000 tonnes de poisson aux grands fonds de l’Atlantique Nord.