La médiathèque de la Grande Passerelle

5 juin 2019.

D’une superbe architecture, elle est comme le vaisseau amiral de la culture à Saint-Malo : une grande médiathèque et trois salles de cinéma, pour trois jours de projections et de rencontres.

 

La médiathèque pousse ses étagères et nous ouvre grands ses portes pour accueillir dans sa magnifique salle de plus de 200 places, les débats, lectures et rencontres en continu. Tout au long du week-end, nous plongerons au cœur du livre en compagnie des auteurs du festival. De la bibliothèque rêvée, à l’élaboration des dictionnaires. De la poésie au roman. Les écrivains nous feront partager leur rapport au livre, aux mots, à l’écriture, à la musique... Nous n’aurions pas pu trouver plus bel écrin pour ces rencontres. Et, pour la 2e année consécutive, dans le 4e lieu, une grande exposition de bandes dessinées de Jean-C. Denis, intitulée La couleur des antipodes, du 21 mai au 16 juin 2019.

Sans oublier la journée professionnelle qui s’y déroulera, le vendredi 7 juin.

Une billetterie est également proposée pendant et en amont du festival.

© M. Clauzier

 

DERNIER OUVRAGE

 
Bande Dessinée

La Terreur des hauteurs

Futuropolis, 2018 - 2018

Jean-C. Denis est sujet au vertige. Et le vertige est le sujet de son nouveau livre. Sujet autant personnel qu’universel ! Après Nouvelles du monde invisible et ses arômes subtils, Jean-C Denis poursuit avec élégance sa singulière autobiographie, dont La Terreur des hauteurs est le deuxième volet…

Déambulant avec sa compagne sur un chemin des douaniers, au bord de la mer, l’auteur s’arrête tout soudain : « Ça a commencé par une vague sensation de tristesse, un sentiment diffus d’absence et d’abandon. Rien de très remarquable au fond. Je ne me suis pas méfié du tout. »
Mais de quoi l’auteur ne s’est-il pas méfié ? De la peur du vide. De la terreur des hauteurs, ce monstre issu de l’imagination qui toujours triomphe de la raison. Autrement dit, le vertige, qui « absorbe et retient toute pensée cohérente ». Poursuivant, tant bien que mal, sa marche sur le sentier littoral – « Enfoirés de douaniers ! » –, l’auteur se remémore ces « paniques à bord » qui ont marqué, ô combien, sa vie.
Souvenirs discrets ou envahissants, parfois peu glorieux, toujours précis, Jean-C. Denis raconte ces moments, aussi étranges que familiers, avec l’humour, la profonde légèreté et la délicatesse qui caractérisent toute son oeuvre.