Sam. 18h, école nationale supérieure maritime
Dans les forêts obscures
4 juin 2019.
Avec Rivière tremblante (Rivages), la Québécoise Andrée A. Michaud met en scène la disparition de deux enfants, à 30 ans d’intervalle, dans des circonstances obscures, dans une forêt profonde… Alexandre Lenot (Écorces vives, Actes Sud) nous embarque dans le Massif central, dans un parfait mélange de roman noir, de fable sociale et de western, pour un bel hommage à la puissance de la nature. Et Thomas Vinau qui, avec Le Camp des autres, présenté aux scolaires, offre un roman poétique et lumineux, qui respire au rythme de la forêt et rend hommage aux exclus, réfugiés et marginaux de notre temps.
DERNIER OUVRAGE
Romans
Rivière tremblante
Rivages - 2018
À 30 ans d’intervalle, deux enfants disparaissent dans des circonstances nébuleuses. Rien ne lie apparemment ces drames, sinon l’horreur qui les entoure et la douleur de leurs survivants... Par l’auteur de Bondrée, récompensé par le prix des lecteurs Quais du polar 2017.
- « Un polar haut de gamme, très différent de la production noire habituelle. Une auteure définitivement à suivre de près. » Onlalu
DERNIER OUVRAGE
Romans
Écorces vives
Actes Sud - 2018
C’est une région de montagnes et de forêts, dans un massif qu’on dit Central mais que les routes nationales semblent éviter. Un homme venu de loin incendie la ferme dans laquelle il espérait un jour voir jouer ses enfants, puis il disparaît dans les bois. La rumeur trouble bientôt l’hiver : un rôdeur hante les lieux et mettrait en péril l’ordre ancien du pays. Les gens du coin passent de la circonspection à la franche hostilité, à l’exception d’une jeune femme nouvellement arrivée, qui le recueille. Mais personne n’est le bienvenu s’il n’est pas né ici.
Écorces vives est construit sur une tension souterraine, un entrelacs de préjugés définitifs et de rancœurs séculaires. De ce roman noir – qui est aussi fable sociale, western rural, hommage aux âmes mélancoliques et révoltées – sourd une menace : il faut se méfier de la terre qui dort…
- « Un récit d’atmosphère remarquable. » Le Monde des Livres
- « Un roman noir superbe, à l’écriture tendue, d’une poésie de chaque instant. Des secrets, de la haine, de l’amour, aussi… » Hervé Le Corre
- « Ce récit d’un retour à une terre hostile par un personnage déchiré est une belle promesse de noirceur. » Livres Hebdo
DERNIER OUVRAGE
Romans
Un Court instant de grâce
Le Mot et le reste, 2018 - 2018
Avec la complicité des saisons et des éléments qui ne comptent pas se plier aux règles que les hommes croient leur imposer, Émilie s’occupe tant bien que mal d’une terre qui se mérite, dernière gardienne des lieux depuis la mort de son mari et le départ de son fils. Ce quotidien solitaire bascule avec le retour providentiel de son amour d’enfance, Victor, et l’arrivée d’entrepreneurs bien décidés à décimer la forêt environnante pour nourrir un gargantuesque projet de centrale à biomasse ironiquement loué comme écologique. S’ensuivra une lutte, un réveil de la vallée et de ses protagonistes qui se pensaient endormis, entre intérêts politiques, prises de conscience, paresse intellectuelle et résistances acharnées. Chacune et chacun jouera son rôle et donnera au récit sa force, à l’image de l’indomptable montagne de Palle qui domine les lieux et tire sa beauté de ses contrastes.
- « André Bucher dit l’éveil et la fierté à défendre sa terre, dans un récit somptueux de maîtrise et de poésie… C’est beau… Intensément beau ! » Mathieu Lartaud, Decitre Grenoble
- « Porté par une grâce tellurique et poétique, Un court instant de grâce fait souffler un vent de révolte, balayant les contre-sens environnementaux, appelant à l’éveil d’une conscience plus écologique et citoyenne. » Marie Laure Soetaert, Le Suricate (6 janvier 2019)
DERNIER OUVRAGE
Poésie
C’est un beau jour pour ne pas mourrir
Le Castor Astral, avril 2019 - 2019
« Narratifs, contemplatifs, quotidiennistes, descriptifs, moralistes, lyriques, imagistes, etc-iste, mettez les istes que vous voulez. Il s’agit d’une rivière, une petite rivière dans tout ce qu’elle peut avoir de modeste et de magique. Une rivière qui creuse son lit entre les arbres et les roches, les cadavres et les fleurs, avec ce que la nuit et le jour veulent bien lui laisser. Suivant les endroits, elle sera plus ou moins fraîche, accueillante, aride. Vous pourrez y tremper les pieds chaque matin. Au besoin ou à l’envie. Si tout se passe comme prévu, vous y verrez une vie défiler comme dans un éclat de miroir trouble et glacé.
Une langue, des amours, des manques, des enfants, des rires, des colères, des copains, du temps, des questions sans réponses et des réponses sans questions.
Si tout se passe comme prévu, vous y verrez une vie, la mienne, la vôtre, la nôtre.
J’espère. Mais je sais bien que rien ne se passe jamais comme prévu. »
Thomas Vinau