Quand l’histoire nous traverse

Avec Adlène Meddi, Jean-Luc Raharimanana, Makenzy Orcel, Paul Lynch

19 juin 2019.
 

Avec Adlène Meddi, Jean-Luc Raharimanana, Makenzy Orcel, Paul Lynch
Animé par Sophie EKOUE

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

1994

Rivages - 2018

1994 : c’est l’année où tout bascule pour quatre jeunes lycéens algérois d’El-Harrach. Le pays est à feu et à sang lorsque ces adolescents décident de former, avec leurs propres moyens, un groupe clandestin de lutte antiterroriste. Dans ce roman dense et puissant, à travers des personnages aussi emblématiques que complexes, Adlène Meddi raconte les guerres qui ont marqué le pays et qui imprègnent encore si intensément le présent des Algériens.


 

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Romans

Revenir

Rivages - 2018

Hira, écrivain malgache, né le jour du septième anniversaire de l’Indépendance de Madagascar, regarde le monde à travers le prisme des souvenirs
de son île.

L’enfance enchantée qu’il convoque est chargée de rires et de couleurs, le français s’y mêle aux langues malgaches, les mythes précoloniaux y cohabitent avec ceux de l’Occident. Peu à peu, Hira remonte vers un passé plus lointain, plus obscur : celui de son père, intellectuel paci ste arrêté et torturé par les autorités en 2002, celui de son grand-père, indépendantiste mort à l’âge de trente-deux ans après avoir été emprisonné par les Français. L’histoire familiale se confond avec l’Histoire du pays à mesure que surgissent les récits des émeutes de 1947, les images bien vivantes des soulèvements étudiants de 1972, des lynchages de 1984...

Revenir est le récit de l’innocence d’un enfant fracassé contre l’absurdité et la violence du monde. Dès lors, l’écriture devient un refuge pour le merveilleux et la poésie, une nécessité également, pour dire sa révolte et dénoncer l’horreur.

 

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Romans

Une boîte de nuit à Calcutta

Robert Laffont - 2019

Après la parution de son premier livre, Les Immortelles, Makenzy Orcel confirme ici la magie d’une écriture violente et généreuse. Nicolas Idier, au rythme de ses écrits et de ses nombreux voyages, poursuit sa quête d’une autre vision de la littérature. La rencontre de ces deux auteurs reconnus bien au-delà des limites hexagonales témoigne d’une sagesse nouvelle, où la beauté et l’amour triomphent du doute et de la peur.
Makenzy Orcel et Nicolas Idier se sont rencontrés à Pékin en 2012, revus à Paris et, après plusieurs années, se retrouvent à Calcutta. Ils ont mille choses à se raconter : l’amour de leurs mères, la naissance de leurs enfants, leurs projets d’écriture, la révolte contre toutes les injustices, les grandes amitiés qui leur donnent le courage d’écrire. L’un vit entre Port-au-Prince et Paris, l’autre entre Pékin et Delhi, mais ce soir-là, ils sont assis au comptoir d’une boîte de nuit. La musique est si forte qu’elle emporte leurs paroles. C’est alors que l’un se penche vers l’autre et lui propose l’idée d’écrire un livre à deux. Voilà comment est né ce livre qui réunit deux voix de la littérature française et haïtienne. La sincérité absolue et incarnée de leur dialogue est une preuve de confiance et de fraternité comme on en trouve peu dans la littérature contemporaine.
Oscillant entre le roman, la poésie, l’essai, la confidence, sans aucun respect des catégories, Une boîte de nuit à Calcutta traverse toutes les frontières pour atteindre à l’universel.

 

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Romans

Au-delà de la mer

Albin Michel - 2021

« Muets de saisissement, Hector et lui regardent le monde se recomposer dans une magnificence de couleurs. Comme s’ils étaient les premiers à contempler des ciels pareils. Chacun commence à entrevoir la vérité de l’autre, à deviner qu’ils sont tous les deux pareillement démunis au cœur de la vérité des choses. Et qu’au sein d’une telle immensité, ce qu’un homme porte en son cœur n’a plus guère de poids. »

Malgré l’annonce d’une tempête, Bolivar, un pêcheur sud-américain, convainc le jeune Hector de prendre la mer avec lui. Tous deux se retrouvent vite à la merci des éléments, prisonniers de l’immensité de l’océan Pacifique. Unis par cette terrifiante intimité forcée et sans issue, ils se heurtent aux limites de la foi et de l’espoir, à l’essence de la vie et de la mort, à leur propre conscience.

Dans ce face-à-face d’une intensité spectaculaire, Paul Lynch explore la condition humaine avec une force digne d’Hemingway ou de Camus, et s’impose définitivement comme un virtuose des lettres irlandaises.

Traduit de l’anglais (Irlande) par Marina Boraso