Le temps de la colère

Avec Mireille Delmas Marty, Tristan Garcia, Marc Weitzmann, Michel Agier

19 juin 2019.
 

Avec Mireille Delmas Marty, Tristan Garcia, Marc Weitzmann, Michel Agier
Animé par Xavier DE BONTRIDE

 

DERNIER OUVRAGE

 
Essais

Sortir du pot au noir - L’humanisme juridique comme boussole

Buchet Chastel - 2019

L’humanité serait-elle entrée dans le « pot au noir », cette zone au milieu des océans où les vents qui soufflent en sens contraires se neutralisent ou se combattent ? Dans un monde pris dans ces tourbillons, entre paralysie et naufrage, où trouver la boussole qui permettrait d’en sortir ?

Pour échapper au désordre, stabiliser l’instable et penser l’imprévisible, il ne suffit pas de placer l’humanité et ses valeurs au centre du monde, comme a tenté de le faire la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948. Il faut réguler les vents autour de principes communs et inventer la boussole d’un humanisme élargi à la planète qui guiderait les humains sur les routes imprévisibles du monde.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Témoignage

Je me souviens de la foulée de Marie-José Pérec (et autres madeleines sportives)

Seuil - 2024

À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, de grandes plumes de la littérature française chaussent les crampons pour raconter leurs souvenirs sportifs. De Pierre Assouline à Maylis de Kerangal, de Jean-Paul Dubois à Maria Larrea, JO ou les souvenirs d’enfance sous l’égide de Pérec.

LE LIVRE
À la manière de Georges Perec, les vingt-huit auteurs réunis dans ce collectif sportif pourraient débuter ainsi chacun de leurs textes : « Je me souviens du visage d’Hassiba Boulmerka lors de sa victoire à Barcelone en 1992 ; je me souviens de la reine du bronze Merlene Ottey, et comment parfois les vaincus sont victorieux ; je me souviens des reportages d’Antoine Blondin pendant les Jeux Olympiques ; je me souviens de l’exploit d’Alain Mimoun ; je me souviens de Christine Caron dit Kiki Caron, l’icône des bassins aux Jeux de Tokyo en 1964 ; je me souviens de Guy Drut et des haies enjambées ; je me souviens de Dick Fosbury, et de son saut révolutionnaire entre lévitation et vitesse ; je me souviens de la naissance au monde du géant Mohamed Ali et sa médaille d’or à Rome en 1960 ; je me souviens des Jeux de 1996 d’Atlanta, dans la ville de Coca-Cola ; je me souviens de la foulée merveilleuse de Marie-José Pérec sur 200 et 400 mètres ; je me souviens du drame de Munich ; je me souviens de la note 10 de Nadia Comaneci ; je me souviens de Hans-Gunnar Liljenwall, le pentathlonien tricheur ; je me souviens de Michael Jordan et la Dream Team de Basket-ball de 1992 ; je me souviens de Mark Spitz et de la nage papillon ; je me souviens, je me souviens, ou le sport refuge des souvenirs d’enfance... »

L’AUTEUR
Un ouvrage coordonné par Benoît Heimermann (auteur et ancien grand reporter à l’Équipe) avec Kaouther Adimi, Nathacha Appanah, Pierre Assouline, Évelyne Bloch-Dano, Geneviève Brisac, Bernard Chambaz, Philippe Claudel, Bernard Comment, Philippe Delerm, François-Henri Désérable, Pierre Ducrozet, Jean-Paul Dubois, Éric Fottorino, Paul Fournel, Thierry Frémaux, Tristan Garcia, Jérôme Garçin, Jean Hatzfeld, Alexis Jenni, Maylis de Kerangal, Luc Lang, Marria Larrea, Lisette Lombé, François-Guillaume Lorrain, Blandine
Rinkel, Colombe Schneck, Larry Tremblay.


 

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Essais

Un temps pour haïr

Grasset - 2018

Et si la France était devenu le pays où la haine s’exerce, se déploie, et parfois assassine  ? Le cœur d’un brasier qui, depuis la fin de la guerre froide, d’Alger à Varsovie, de New York à Moscou et Istanbul, menace la planète  ?
La France a été en 2002 le premier pays occidental à mettre un leader populiste aux portes du pouvoir. Dans les années 2010, elle est devenue le premier pays d’Europe en terme d’envoi de djihadistes vers l’Irak et la Syrie. Depuis 2015 enfin, avec près de 300 morts, elle est numéro 1 en terme de victimes d’attentats majeurs, tandis que les agressions antisémites ne faiblissent pas...
Marc Weitzmann nous livre la première grande enquête « totale  », factuelle, intellectuelle, historique, littéraire, qui tente de dénouer ces différents fils. Fruit d’un travail de quatre années, Un Temps pour haïr est fondé sur des écoutes des services secrets ; sur les compte-rendus de procès terroristes  ; sur des rencontres avec les familles de djihadistes, des psychiatres, des enseignants ; sur l’analyse sémiotique des dialogues entre les équipes de tueurs ; mais aussi sur la reconstitution de chapitres méconnus de la colonisation et sur celle des réseaux d’extrême droite dans les années 1990. 
Le livre, qui reconstitue le parcours de multiples personnages à l’épaisseur romanesque, frappe autant par l’ampleur du tableau qu’il brasse que par sa forme. Enquête sur la psychopathologie du djihad, plongée historique aux sources de la colonisation et réflexion personnelle se mêlent non pour apporter une explication dogmatique définitive mais pour guider le lecteur dans une méditation sur le rôle des images, de l’idéologie, la question de l’authenticité, des vérités simultanés. Aucune porte ne se tient devant nous – porte de la guerre ou de la paix qu’il suffirait de franchir ou de refermer – mais au moins serons-nous mieux armés pour comprendre…

 

DERNIER OUVRAGE

 
Essais

La peur des autres : Essai sur l’indésirabilité

Rivages - 2022

La peur des autres – proches ou lointains – se transforme en repli sur soi, souvent en mépris, rejet. Plus encore, elle fonde des politiques. C’est ainsi que naît l’indésirable, image spectrale et effrayante de celle ou celui qui peut être chassé à la frontière, nationale ou urbaine, voire abandonné à la mort.
Il n’y a pas de compromis possible avec ces politiques de la peur et de la haine des autres. Une autre description du monde, un autre horizon des possibles et d’autres imaginaires sont nécessaires pour redonner à chacun et chacune le sens et le courage de la vie commune.