La voix des sans voix

Avec : Lina BEN MHENNI, Jonas T. BENGTSSON, Makenzy ORCEL

28 janvier 2020.
 

Avec : Lina BEN MHENNI, Jonas T. BENGTSSON, Makenzy ORCEL
Animé par Géraldine DELAUNAY

 

DERNIER OUVRAGE

 

Tunisian girl, la bloggeuse de la révolution

Indigène - 2011

C’est la première révolution de l’histoire accomplie par une génération de jeunes gens avec, pour seules armes, des ordinateurs, des blogs, des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Flickr... La jeune Lina Ben Mhenni, aux commandes de son blog Tunisian Girl, est l’une des actrices les plus courageuses de cette guerre menée contre Ben Ali, le dictateur tunisien. Guerre virtuelle, où s’affrontent cyberactivistes, cyberpirates, cyberflics, mais avec de vrais morts, de vraies arrestations, de vraies immolations, jusqu’à ce jour du 14 janvier 2011 où le tyran, qui a bénéficié de la complaisance criminelle du monde occidental, "dégage" enfin.

Tandis qu’ex-ministres arabes et ex-ministres occidentaux palabrent sans vergogne sur le "printemps arabe", ce petit livre témoigne du rôle indéniable de la génération Facebook pour la conquête d’un monde sans violence, sans torture, sans censure et sans chefs.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Une boîte de nuit à Calcutta

Robert Laffont - 2019

Après la parution de son premier livre, Les Immortelles, Makenzy Orcel confirme ici la magie d’une écriture violente et généreuse. Nicolas Idier, au rythme de ses écrits et de ses nombreux voyages, poursuit sa quête d’une autre vision de la littérature. La rencontre de ces deux auteurs reconnus bien au-delà des limites hexagonales témoigne d’une sagesse nouvelle, où la beauté et l’amour triomphent du doute et de la peur.
Makenzy Orcel et Nicolas Idier se sont rencontrés à Pékin en 2012, revus à Paris et, après plusieurs années, se retrouvent à Calcutta. Ils ont mille choses à se raconter : l’amour de leurs mères, la naissance de leurs enfants, leurs projets d’écriture, la révolte contre toutes les injustices, les grandes amitiés qui leur donnent le courage d’écrire. L’un vit entre Port-au-Prince et Paris, l’autre entre Pékin et Delhi, mais ce soir-là, ils sont assis au comptoir d’une boîte de nuit. La musique est si forte qu’elle emporte leurs paroles. C’est alors que l’un se penche vers l’autre et lui propose l’idée d’écrire un livre à deux. Voilà comment est né ce livre qui réunit deux voix de la littérature française et haïtienne. La sincérité absolue et incarnée de leur dialogue est une preuve de confiance et de fraternité comme on en trouve peu dans la littérature contemporaine.
Oscillant entre le roman, la poésie, l’essai, la confidence, sans aucun respect des catégories, Une boîte de nuit à Calcutta traverse toutes les frontières pour atteindre à l’universel.