La voix des sans voix

Avec : Lina BEN MHENNI, Jonas T. BENGTSSON, Makenzy ORCEL

28 janvier 2020.
 

Avec : Lina BEN MHENNI, Jonas T. BENGTSSON, Makenzy ORCEL
Animé par Géraldine DELAUNAY

 

DERNIER OUVRAGE

 

Tunisian girl, la bloggeuse de la révolution

Indigène - 2011

C’est la première révolution de l’histoire accomplie par une génération de jeunes gens avec, pour seules armes, des ordinateurs, des blogs, des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Flickr... La jeune Lina Ben Mhenni, aux commandes de son blog Tunisian Girl, est l’une des actrices les plus courageuses de cette guerre menée contre Ben Ali, le dictateur tunisien. Guerre virtuelle, où s’affrontent cyberactivistes, cyberpirates, cyberflics, mais avec de vrais morts, de vraies arrestations, de vraies immolations, jusqu’à ce jour du 14 janvier 2011 où le tyran, qui a bénéficié de la complaisance criminelle du monde occidental, "dégage" enfin.

Tandis qu’ex-ministres arabes et ex-ministres occidentaux palabrent sans vergogne sur le "printemps arabe", ce petit livre témoigne du rôle indéniable de la génération Facebook pour la conquête d’un monde sans violence, sans torture, sans censure et sans chefs.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Poésie

La nuit des terrasses & caverne suivi de cadavres

La Contre Allée - 2023

« J’ai commencé à fréquenter les bars, donc boire, très tard dans ma vie. Pour une raison très simple, il faut payer après avoir consommé… Aujourd’hui, dès que j’arrive dans une ville, la première chose qui me vient à l’esprit, c’est d’aller faire la tournée des bars. Tous les poèmes de La nuit des terrasses forment ensemble une seule plongée à travers ces espaces réels ou imaginaires, pour combiner non seulement ces instantanés, ces souvenirs disparates, mais aussi inviter l’autre à sortir sa tête de son verre, à la convivialité. Le verbe "boire » ne se conjuguet- il pas mieux ensemble ? La nuit des terrasses célèbre l’instant, la rencontre des corps et l’amitié. »

d’autres limites
que rien ne franchit
sinon l’heure ivre de tes lieux offerts
jetés dans la nuit des terrasses

le miroir épouse la forme de sa réflexion
ne reste que la houle
pour bercer l’enfance
la mémoire désormais
sera faite d’eau
un peuple s’est mis à danser sur la mer
inlassable soif
ou vaste étendue de whisky