Des pierres dans ma poche

Seuil

28 février 2020.
 

La narratrice, une algérienne trentenaire, vit et travaille à Paris depuis
quelques années. Ici, tout et tous devraient la séduire, pourtant, elle se
retrouve souvent au petit matin sur un banc de la rue des Martyrs, auprès de
Clotilde, "femme sans maison" qui parfois accepte de parler d’elle. Qui
raconte l’amour et la douleur de l’amour. Assise à son côté, la jeune femme
compte les pierres dans sa poche, les pierres suivent ses pensées, lui
permettent d’égrener les obligations de la journée à venir. La plus
désagréable est-elle de se retrouver au bureau à feindre le bonheur dans une
ville étrangère ? Ou de répondre aux coups de fil incessants de sa mère qui
se désespère de la savoir encore célibataire ? Ou bien la perspective de
revenir en Algérie pour le mariage de sa soeur avec l’image détestable des
gens qui quittent leur pays sans remords pour vivre là-bas ? À moins que le
plus difficile, le plus obsédant, soit de devoir accepter le manque sidérant des
amis d’enfance, de la révolte permanente contre un état autoritaire et
absurde, de la lumière d’Alger aveuglante et enveloppante.


Revue de presse

« Avec « Des pierres dans ma poche », la romancière évoque avec subtilité les atermoiements d’une jeune femme coincée entre Alger et Paris. » Le Monde

 

DERNIER OUVRAGE

 
Témoignage

Je me souviens de la foulée de Marie-José Pérec (et autres madeleines sportives)

Seuil - 2024

À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, de grandes plumes de la littérature française chaussent les crampons pour raconter leurs souvenirs sportifs. De Pierre Assouline à Maylis de Kerangal, de Jean-Paul Dubois à Maria Larrea, JO ou les souvenirs d’enfance sous l’égide de Pérec.

LE LIVRE
À la manière de Georges Perec, les vingt-huit auteurs réunis dans ce collectif sportif pourraient débuter ainsi chacun de leurs textes : « Je me souviens du visage d’Hassiba Boulmerka lors de sa victoire à Barcelone en 1992 ; je me souviens de la reine du bronze Merlene Ottey, et comment parfois les vaincus sont victorieux ; je me souviens des reportages d’Antoine Blondin pendant les Jeux Olympiques ; je me souviens de l’exploit d’Alain Mimoun ; je me souviens de Christine Caron dit Kiki Caron, l’icône des bassins aux Jeux de Tokyo en 1964 ; je me souviens de Guy Drut et des haies enjambées ; je me souviens de Dick Fosbury, et de son saut révolutionnaire entre lévitation et vitesse ; je me souviens de la naissance au monde du géant Mohamed Ali et sa médaille d’or à Rome en 1960 ; je me souviens des Jeux de 1996 d’Atlanta, dans la ville de Coca-Cola ; je me souviens de la foulée merveilleuse de Marie-José Pérec sur 200 et 400 mètres ; je me souviens du drame de Munich ; je me souviens de la note 10 de Nadia Comaneci ; je me souviens de Hans-Gunnar Liljenwall, le pentathlonien tricheur ; je me souviens de Michael Jordan et la Dream Team de Basket-ball de 1992 ; je me souviens de Mark Spitz et de la nage papillon ; je me souviens, je me souviens, ou le sport refuge des souvenirs d’enfance... »

Un ouvrage coordonné par Benoît Heimermann (auteur et ancien grand reporter à l’Équipe) avec Kaouther Adimi, Nathacha Appanah, Pierre Assouline, Évelyne Bloch-Dano, Geneviève Brisac, Bernard Chambaz, Philippe Claudel, Bernard Comment, Philippe Delerm, François-Henri Désérable, Pierre Ducrozet, Jean-Paul Dubois, Éric Fottorino, Paul Fournel, Thierry Frémaux, Tristan Garcia, Jérôme Garçin, Jean Hatzfeld, Alexis Jenni, Maylis de Kerangal, Luc Lang, Marria Larrea, Lisette Lombé, François-Guillaume Lorrain, Blandine
Rinkel, Colombe Schneck, Larry Tremblay.