Idiot Wind

Delcourt Littérature

28 février 2020.
 

“Pour résumer, ma vie n’avait rien de reluisant et relevait plutôt de la survie, et de cela je ne pouvais blâmer que moi-même et mes acolytes : l’alcool, la cocaïne, et une propension bien ancrée à ce que mon vieux prof de philosophie grecque appellerait l’acrasie - cette faiblesse de caractère qui vous pousse à agir contre votre intérêt. Si le grec n’est pas votre truc, appelons ça Idiot Wind, le vent idiot, comme Bob Dylan.”

Le 26 janvier 1987, une énorme tempête s’abat sur New York quand Peter Kaldheim fuit la ville et Bobby La Batte, le dealer impitoyable auquel il doit pas mal d’argent… Il le sait : il n’y aura pas de retour possible. Il saute dans le dernier bus en partance. Commence alors pour lui une vie d’errance. Sans argent et sans abri, il entreprend de traverser le pays en stop. Alors que les kilomètres défilent, c’est aussi un portrait de l’Amérique qui se dessine à travers les vies minuscules des chauffeurs qui lui instillent une nouvelle “sagesse” et l’aident à renouer avec le monde. Il découvre que le désespoir ne connaît pas la honte. Et aussi la fraternité des gens de la route : on donne quand on peut, et on prend quand on ne peut pas. Et, quand la solitude est trop grande, il trouve réconfort en relisant les grands dipsomanes et autres vagabonds de la littérature : Kerouac, Orwell, Exley, Kedey… Après avoir parcouru 8000 bornes et traversé les frontières de vingt états, il atteint enfin le bout de la route, prêt pour une autre vie.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Séverine Weiss.


Revue de presse :

 

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Idiot Wind

Delcourt Littérature - 2020

“Pour résumer, ma vie n’avait rien de reluisant et relevait plutôt de la survie, et de cela je ne pouvais blâmer que moi-même et mes acolytes : l’alcool, la cocaïne, et une propension bien ancrée à ce que mon vieux prof de philosophie grecque appellerait l’acrasie - cette faiblesse de caractère qui vous pousse à agir contre votre intérêt. Si le grec n’est pas votre truc, appelons ça Idiot Wind, le vent idiot, comme Bob Dylan.”

Le 26 janvier 1987, une énorme tempête s’abat sur New York quand Peter Kaldheim fuit la ville et Bobby La Batte, le dealer impitoyable auquel il doit pas mal d’argent… Il le sait : il n’y aura pas de retour possible. Il saute dans le dernier bus en partance. Commence alors pour lui une vie d’errance. Sans argent et sans abri, il entreprend de traverser le pays en stop. Alors que les kilomètres défilent, c’est aussi un portrait de l’Amérique qui se dessine à travers les vies minuscules des chauffeurs qui lui instillent une nouvelle “sagesse” et l’aident à renouer avec le monde. Il découvre que le désespoir ne connaît pas la honte. Et aussi la fraternité des gens de la route : on donne quand on peut, et on prend quand on ne peut pas. Et, quand la solitude est trop grande, il trouve réconfort en relisant les grands dipsomanes et autres vagabonds de la littérature : Kerouac, Orwell, Exley, Kedey… Après avoir parcouru 8000 bornes et traversé les frontières de vingt états, il atteint enfin le bout de la route, prêt pour une autre vie.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Séverine Weiss.


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