Manifeste Incertain 7 : Emily Dickinson, Marina Tsvetaleva, l’immense poésie

Noir sur Blanc

28 février 2020.
 

Nous partons virtuellement pour le Massachusetts et voyageons réellement en Russie – à Saint-Pétersbourg, à Moscou, à Kazan, à Samara, à Koktebel, à Yalta. Ce septième volume est consacré à deux poétesses majeures : une Américaine du XIXe siècle et une Russe de la première partie du XXe siècle.

Emily Dickinson et Marina Tsvetaieva n’ont apparemment pas grand-chose en commun. La première reste recluse chez elle, à Amherst, dans la vallée du Connecticut, tandis que la seconde, née à Moscou, étudie à Nervi, Lausanne et Paris ; contemporaine de la révolution d’Octobre, elle séjourne à plusieurs reprises en Crimée, avant de s’exiler en 1922 à Berlin, puis en Tchécoslovaquie et en banlieue parisienne. En 1939, elle retourne en Union soviétique où elle se suicide deux ans plus tard.

À travers les vies héroïques de ces deux femmes, le livre évoque deux aventures littéraires qui ont survécu à l’indifférence, à l’hostilité, voire à la censure. Femmes, elles ont refusé de se plier aux convenances et aux procédés du genre poétique, faisant preuve d’une inspiration existentielle à la fois féminine et universelle. Formellement, rythmiquement, métaphoriquement, elles ont bousculé l’ordre littéraire pour imposer un art poétique nouveau.

Ni Dickinson ni Tsvetaieva n’ont douté de leur postérité, convaincues que leur œuvre, surgie du plus profond de leur être, entrerait un jour dans la grande histoire de la poésie moderne.

Revue de presse

 

DERNIER OUVRAGE

 
Biographie
Roman graphique

Manifeste Incertain 8 : Cartographie du souvenir, Suisse, Chine, Paul Léautaud, Ernest Renan

Noir sur Blanc - 2019

En se mariant, un homme hérite d’un beau-père tyrannique et fortuné, féru d’ésotérisme. Leurs rapports vont vite s’envenimer, dans une violence sourde.
Dans la montagne, une jeune gardienne de troupeau disparaît du jour au lendemain, sans explication.
À travers deux récits, l’auteur nous invite à un voyage dans la Suisse profonde et tourmentée.

Nous partons également pour la Chine populaire, celle de 1982, sous Teng Hsiao-Ping, et celle d’aujourd’hui, ainsi que pour l’île de Taïwan.

Ces récits sont entrecoupés de deux portraits : celui de Paul Léautaud se faisant peindre par Matisse, et celui d’Ernest Renan, à l’époque où il traversait une grave crise de conscience, avant de quitter définitivement le séminaire.

Biographie, autobiographie et fiction se mélangent dans ce Manifeste, soulignant de façon plus ou moins explicite les affres et les voluptés de l’incertitude.

Revue de presse