CRESPEL Jérôme

6 mai 2022.

Marionnettiste, aïkidoka, thérapeute en énergétique, comédien et poète… Jérôme Crespel suit le fil invisible qui relie toutes ces disciplines. L’écriture l’accompagne depuis l’enfance. Devenu comédien il se plonge dans le spectacle historique, comme acteur et comme scénariste. Parallèlement, il pratique intensément l’Aïkido. Cette efficacité du geste et cette compréhension du mouvement propre aux arts martiaux, il la retrouvera dans la manipulation de la marionnette. En 2001, il créé sa compagnie, Le théâtre de l’éléphant et écrit son spectacle de marionnette Zanshin, un poème silencieux autour du deuil. Formé en somatopathie et méthode Poyet, il développe une vision thérapeutique qui s’attache à laisser le potentiel de vie s’exprimer sur toutes les dimensions de l’être. Son écriture, comme un prolongement, saisit la dimension poétique du monde et des êtres et nous ouvre les portes de l’invisible. En 2022 paraît son nouveau recueil dans la collection Un poète un livre des éditions La Rumeur libre. Il se compose de deux textes intimistes dans lequel le poète se raconte, « à travers deux épisodes sentimentaux ».

 

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Bibliographie

THÉÂTRE

Non parus à ce jour :

POÉSIE

THÉÂTRE

 - Un battement d’ailes.

SPECTACLES HISTORIQUES

 

DERNIER OUVRAGE

 
Poésie

Un cri qui ne reprend jamais son souffle

La rumeur libre - 2022

Suivis de Poèmes de la main gauche.

« Raconter mon histoire, à travers deux épisodes sentimentaux. En l’occurrence, pour Poèmes de la main gauche, l’écriture s’est faite a posteriori, donc véritablement un récit d’une histoire révolue, un regard en arrière, un journal rédigé en différé. Sans doute un point de vue plus objectif que pour Un cri qui ne reprend jamais son souffle, qui lui a été écrit dans le vif du vécu. C’est assez fascinant de constater comme on veut se souvenir d’abord des belles choses et comme on aborde la réalité avec un regard incomplet. Et c’est un vrai paradoxe parce qu’en même temps, on s’emploie à mettre toute l’authenticité possible dans la forme écrite, toute l’essence brute de la vérité, mais d’une vérité choisie, malgré soi… Un cri qui ne reprend jamais son souffle relate un passage de ma vie où j’ai rencontré et aimé une femme affectée d’un syndrome bipolaire. La réalité des ces jours était construite comme des montagnes russes, avec des envolées hors gravité et des plongeons vers l’abîme, des heures de pur bonheur et d’autres où la vie se faisait violente. Une évocation partisane de la réalité. »

extrait de Un cri qui ne reprend jamais son souffle,
conversation (finale) avec Thierry Renard.