Sugar suivi de Cœur chronique et de Petit carnet de silence

Gallimard

22 avril 2021.
 

Eric Sarner, voyageur infatigable a bâti une oeuvre poétique solide et dense initiée en 1971 sous la tutelle amicale de Joseph Delteil qui préface son premier recueil. Que ce soit dans Sugar, poème de la boxe où la vie défile en noir et blanc comme un combat, ou dans Coeur chronique, lexique des émotions ordinaires dont les fragments de vers et de prose saisissent l’écho au plus près du quotidien, l’écriture est sobre, directe, concrète. La poésie d’Eric Sarner a peu d’équivalents dans le champ poétique francophone contemporain. Nous avons adjoint aux deux recueils majeurs cités, le formidable Petit carnet de silence, carnet de bord de l’expérience rigoureusement vécue d’un mutisme consenti qui ouvre implicitement une vertigineuse réflexion sur notre relation organique au langage.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Poésie

99 codas : (sans récits)

La rumeur libre - 2023

La coda (en italien la queue) définit en musique une période musicale, vive et brillante, qui termine un morceau, en chorégraphie elle désigne la Troisième et dernière partie d’un pas de deux et par analogie, la coda désigne la partie terminale d’un écrit.


Les 99 codas d’Eric Sarner sont donc 99 parties terminales de 99 textes qui restent à écrire, ou alors les 99 variantes terminales d’une même histoire ?

En haut des marches
Elle entrouvrit la porte du grenier
Du plafond
Pendait un mannequin en bois articulé
Retenu par un câble d’acier