Des printemps en Bretagne

Goater

29 avril 2021.
 

Aux lendemains de la grande guerre, des vies s’inventent dans les décombres de la tragédie.
C’est le printemps d’un communisme juvénile et libertaire, dont Douarnenez, en Bretagne, est l’épicentre.
Le printemps d’un mouvement breton qui renaît dans les arts et dans les rêves des Seiz Breur ou de Yann Sohier.
Le printemps du féminisme, aussi, et l’élection d’une sardinière, au bout du monde, en mai 1925.
Le printemps de François Tanguy, enfin, un jeune homme piétiné par les tragédies de la guerre qui renaît à l’espoir, au cœur des années 1920…
Ce roman est l’histoire d’un renouveau. L’histoire d’une jeunesse bretonne. Le regain de la Bretagne.
Jean-Michel Le Boulanger est écrivain, essayiste, maître de conférences en géographie à l’université de Bretagne Sud et actuellement Premier vice-président du conseil régional de Bretagne, en charge de la culture et de la démocratie régionale.

Auteur d’une vingtaine d’ouvrages, essentiellement des essais, dont Être breton ?, des études historiques sur la Bretagne, et des biographies, dont celles de Michel Le Nobletz et de Daniel Le Flanchec, tonitruant maire de Douarnenez.
Des printemps en Bretagne est son premier roman.

Illustration de couverture : Fañch Moal

 

DERNIER OUVRAGE

 
Essais

Lettre à Thibaut Pinot

Goater - 2024

Le mois d’octobre 2023 marque la fin de carrière du cycliste Thibaut Pinot. Aimé pour ses victoires autant que pour ses échecs, il a marqué les esprits de nombreux supporters. Jean-Michel Le Boulanger est l’un d’entre eux. Une lettre entre ode au coureur, traversée intime de la Bretagne et récit autour du cyclisme. « Vous êtes un drôle de coureur, Thibaut Pinot. Vous grimacez quand tant de vos concurrents paraissent impavides, impassibles. Vous attaquez et attaquez encore quand tant de coureurs semblent mesurer leurs forces. Vous êtes malade quand il ne faut pas l’être. Vous êtes victime de défaillances quand d’autres sont toujours fidèles à leur niveau, dans une régularité de métronome. Vous gagnez des étapes très prestigieuses et perdez du terrain à des moments plus anodins. Oui, vous êtes un drôle de coureur et être supporter de Thibaut Pinot est un exercice difficile. Ce qui est sûr, et c’est pourquoi on vous aime, c’est qu’avec vous l’eau n’est jamais tiède ni la course prévisible. »