Le voyage du Commodore Anson

Futuropolis

29 avril 2021.
 

Un grand récit historique au souffle épique, magnifiquement raconté et mis en image par les auteurs de Martha Jane Cannary, d’après le récit de Richard Walter, chapelain de l’expédition, paru dès 1748.

En 1740, le Commodore Anson se voit confier une escadre de 8 navires par le Roi d’Angleterre George II dans le but de ruiner les colonies espagnoles de la côte ouest de l’Amérique latine, riches en or et en argent, puis de capturer le Galion royal en provenance de Manille chargé de trésors produits en Asie. Cette mission qui l’obligera à faire le tour du monde, en passant le cap Horn puis le cap de Bonne espérance, est semée d’embûches. Un départ retardé de six mois signifie le passage du Cap Horn dans les pires conditions climatiques. Le recrutement de 500 soldats s’avère difficile (L’Angleterre est en guerre et manque cruellement d’hommes) si bien qu’Anson embarque des vétérans, voire des blessés. Les cales remplies de vivres, de pacotille pour les négociations, empiètent sur le couchage des embarqués et deviennent vite insalubres, fièvres et scorbut déciment les équipages. Aléas de la navigation, longues escales pour le ravitaillement et les réparations des navires, le voyage s’étire dans le temps. Quatre ans s’écouleront avant le retour à Londres : un seul navire et 188 hommes sur les 2000 au départ.
Richement documenté, orné de gravures anciennes, ce récit de 265 pages qui, tout comme le périple d’Anson, a demandé quatre ans de travail, est rondement mené et le trait enlevé de Matthieu Blanchin fait merveille : îles accueillantes sont extrêmement vivantes sous le pinceau La nervosité du trait et les accords aquarellés animent tempêtes et scènes de batailles et rendent particulièrement vivants officiers et marins, frisant parfois la caricature. Un régal de lecture.

 

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Le voyage du Commodore Anson

Futuropolis - 2021

Un grand récit historique au souffle épique, magnifiquement raconté et mis en image par les auteurs de Martha Jane Cannary, d’après le récit de Richard Walter, chapelain de l’expédition, paru dès 1748.

En 1740, le Commodore Anson se voit confier une escadre de 8 navires par le Roi d’Angleterre George II dans le but de ruiner les colonies espagnoles de la côte ouest de l’Amérique latine, riches en or et en argent, puis de capturer le Galion royal en provenance de Manille chargé de trésors produits en Asie. Cette mission qui l’obligera à faire le tour du monde, en passant le cap Horn puis le cap de Bonne espérance, est semée d’embûches. Un départ retardé de six mois signifie le passage du Cap Horn dans les pires conditions climatiques. Le recrutement de 500 soldats s’avère difficile (L’Angleterre est en guerre et manque cruellement d’hommes) si bien qu’Anson embarque des vétérans, voire des blessés. Les cales remplies de vivres, de pacotille pour les négociations, empiètent sur le couchage des embarqués et deviennent vite insalubres, fièvres et scorbut déciment les équipages. Aléas de la navigation, longues escales pour le ravitaillement et les réparations des navires, le voyage s’étire dans le temps. Quatre ans s’écouleront avant le retour à Londres : un seul navire et 188 hommes sur les 2000 au départ.
Richement documenté, orné de gravures anciennes, ce récit de 265 pages qui, tout comme le périple d’Anson, a demandé quatre ans de travail, est rondement mené et le trait enlevé de Matthieu Blanchin fait merveille : îles accueillantes sont extrêmement vivantes sous le pinceau La nervosité du trait et les accords aquarellés animent tempêtes et scènes de batailles et rendent particulièrement vivants officiers et marins, frisant parfois la caricature. Un régal de lecture.