Emilio Sánchez Mediavilla, lauréat du Prix Nicolas Bouvier 2022

18 janvier 2023.

Le jury a l’immense plaisir de couronner cette année Une datcha dans le Golfe d’Emilio Sánchez Mediavilla ! Un premier récit alliant le meilleur de la littérature du voyage et du reportage, dans lequel le journaliste espagnol raconte ses deux années au Bahreïn, petit pays du Golfe. Le prix sera remis à Saint-Malo durant le festival.

 

Emilio Sánchez Mediavilla succède ainsi à Kapka Kassabova, qui a reçu le prix en 2020. Après deux années d’interruption, la remise du prix aura à nouveau lieu à Saint-Malo, lors d’une après-midi spéciale Nicolas Bouvier, en présence du jury.

À propos de Une datcha dans le Golfe
Résumé de l’éditeur

Ce premier récit est l’histoire d’un journaliste qui a vécu à Bahreïn. Il nous raconte son voyage, d’abord avec l’étonnement d’un premier regard, puis avec la profondeur d’un excellent chroniqueur : des détails les plus simples (et pourtant invraisemblables), comme chercher une maison à louer, jusqu’aux détails plus précis de l’implantation chiite dans les pays du Golfe.

La voix de l’auteur, sérieuse et profonde quand il faut, mais aussi candide, drôle et subjective, se balade entre la finesse du regard et humour, loin de l’attitude du vaillant reporter de guerre qui a tout vu et tout vécu. C’est pourquoi on a envie de le suivre, parce qu’on se sent proche de lui, et on l’écoute nous décrire les subtilités géopolitiques du Moyen-Orient mais aussi la visite rocambolesque de Michael Jackson à Bahreïn, les manifestations et répressions de 2011 et les menus des restos des expatriés, la construction des îles artificielles faramineuses et le sort de la moitié de la population, composée d’esclaves modernes.

En prenant ce qu’il y a de mieux dans le récit de voyage et dans le reportage, ce récit nous émerveille en nous montrant l’une des meilleures qualités d’un livre de non-fiction.

L’ouvrage a été traduit par Myriam Chirousse.


À propos du prix Nicolas Bouvier

Créé en 2007 à l’initiative de l’association Étonnants Voyageurs, des amis écrivains de Nicolas Bouvier, et avec le soutien de madame Eliane Bouvier, ce prix littéraire couronne l’auteur d’un texte de grande exigence littéraire, français ou étranger (à la condition d’être traduit) prolongeant l’esprit de l’œuvre du célèbre écrivain-voyageur.

Tout savoir sur le prix Nicolas Bouvier


Les membres du jury

Le jury du Prix est présidé par Pascal Dibie et composé de : Alain Dugrand, Jean-Louis Gouraud, Christine Jordis, Björn Larsson, Tiffany Tavernier et Clara Arnaud.
Gilles Lapouge l’a accompagné durant 13 ans.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Récit

Une datcha dans le Golfe

Anne-Marie Métailié - 2022

Un premier récit sur les contradictions des pays du Golfe qui allie ce qu’il y a de mieux dans la littérature de voyage et le reportage. Un auteur qui marie la finesse du regard de Chatwin à l’humour de Guy Delisle.

Lire ce livre s’apparente à boire un verre dans un bar avec un inconnu, un inconnu intéressant. Ce premier récit est l’histoire d’un journaliste qui a vécu à Bahreïn mais qui n’était pas sensé y aller. Il nous raconte son voyage, d’abord avec l’étonnement d’un premier regard, puis avec la profondeur d’un excellent chroniqueur : des détails les plus simples (et pourtant invraisemblables), comme chercher une maison à louer, jusqu’aux détails plus précis de l’implantation chiite dans les pays du Golfe.

La voix de l’auteur, sérieuse et profonde quand il faut, mais aussi candide, drôle et subjective, se balade entre la finesse du regard et humour, loin de l’attitude du vaillant reporter de guerre qui a tout vu et tout vécu. C’est pourquoi on a envie de le suivre, parce qu’on se sent proche de lui, et on l’écoute nous décrire les subtilités géopolitiques du Moyen-Orient mais aussi la visite rocambolesque de Michael Jackson à Bahreïn, les manifestations et repressions de 2011 et les menus des restos des expatriés, la construction des îles artificielles faramineuses et le sort de la moitié de la population, composée d’esclaves modernes.

En prenant ce qu’il y a de mieux dans le récit de voyage et dans le reportage, ce récit nous émerveille en nous montrant l’une des meilleures qualités d’un livre de non-fiction : il rend passionnant un sujet auquel nous ne nous serions jamais intéressés si on n’avait pas rencontré ce type sympa et intéressant au bar.

Traduit par Myriam Chirousse.