Tous les après-midis à partir de 14h
Un printemps québécois
23 mai 2022.
Une actualité particulièrement riche parmi les auteurs québécois. Partez à la découverte de la poésie de Claudine Bertrand (Prix Ganzo) et d’Hélène Dorion, enfoncez-vous dans les bois avec Christian Guay-Poliquin, tandis que Catherine Leroux fait face à l’anxiété du dérèglement climatique, imprégnez-vous de l’étrange univers d’Audrée Wilhelmy… Durant le festival, les romanciers québécois partiront à la découverte des littératures du monde et feront escale à la maison du Québec qui ouvre ses portes chaque après-midi aux auteurs de langue française du festival.
Les rencontres à la Maison du Québec
(Saint-Malo intra muros) :
Clairvoyantes
Avec Audrée WILHELMY, Catherine LEROUX
Samedi 14h45, Maison du Québec
Prix des Cinq Continents
Avec Karim KATTAN, Yamen MANAI, Wilfried N’SONDÉ
Animé par Christelle CAPO-CHICHI
Samedi 16h30, Maison du Québec
Le français dans tous ses états
Avec Michael ROCH, Catherine LEROUX, Jennifer LESIEUR
Lundi 14h, Maison du Québec
Nos mémoires
Avec Fawzia ZOUARI, Emna BELHAJ YAHIA, Yahia BELASKRI
Lundi 16h15, Maison du Québec
Les lectures :
Lectures avec Christian GUAY-POLIQUIN
Lundi 15h15, Maison du Québec
Lectures croisées avec Claudine BERTRAND, Rim BATTAL
Samedi 15h45, Maison du Québec
Lecture croisées avec Alice et Atiq RAHIMI
Animé par Christelle CAPO-CHICHI
Samedi 17h30, Maison du Québec
Lectures croisées avec Akira MIZUBAYASHI et Yamen MANAI
Dimanche 15h, Maison du Québec
Lectures croisées avec Wilfried N’SONDÉ, Guy REGIS JR.
Dimanche 17h, Maison du Québec
DERNIER OUVRAGE
Poésie
Au milieu de la pénombre
L’Hexagone - 2022
Dans une écriture épurée, la poète interroge le sens des choses au temps de l’incertitude. Un recueil à la poursuite de la langue écrite, lue, vécue, clarté tenace que ni le vacillement des sens ni l’ombre d’une peste ne sauraient étouffer.
DERNIER OUVRAGE
Romans
Les ombres filantes
La Peuplade - 2021
Dans la forêt, un homme seul marche en direction du camp de chasse où sa famille s’est réfugiée pour fuir les bouleversements provoqués par une panne électrique généralisée. Il se sait menacé et s’enfonce dans les montagnes en suivant les sentiers et les ruisseaux. Un jour qu’il s’est égaré, un mystérieux garçon l’interpelle. Il a une douzaine d’années, semble n’avoir peur de rien et se joint à l’homme comme s’il l’avait toujours connu. L’insolite duo devra affronter l’hostilité des contrées sauvages et déjouer les manigances des groupes offensifs qui peuplent désormais les bois.
Après le succès international du Poids de la neige, traduit dans plus de quinze langues, Christian Guay-Poliquin revient avec un roman juste et astucieux. Incitant à l’aventure, Les ombres filantes questionnent le sens de la communauté et revisitent les classiques de la survie en nature.
DERNIER OUVRAGE
Romans
Pas même le bruit d’un fleuve
Gallimard Folio - 2024
« J’avais longuement interrogé mes parents pour connaître leur passé, mais seul mon père répondait à mes questions. Simone ne se souvenait de rien, pas même de sa jeunesse. »
Dans une boîte ayant autrefois appartenu à sa mère, Hanna découvre de mystérieux carnets, photographies et coupures de journaux. Un passé trouble dont elle ne sait rien : sa mère, Simone, fut toujours silencieuse, comme absente de sa propre vie. Hanna décide alors de suivre la piste des documents et de remonter le fleuve Saint-Laurent. De Montréal à Kamouraska, elle embarque dans un voyage à travers le siècle et son histoire familiale, jusqu’en 1914, année où naufragea le paquebot oublié l’Empress of Ireland…
- « Un premier amour qui chavire. Une fille qui cherche à rejoindre la rive où se trouve sa mère. Un naufrage qui fauche plus d’un millier de vies. Des courants marins qui portent les souffrances de génération en génération. Dans le roman Pas même le bruit d’un fleuve, Hélène Dorion interroge la souffrance humaine, en aval et en amont. » La Presse
DERNIER OUVRAGE
Romans
Madame Victoria
Asphalte - 2023
À l’été 2001, un squelette apparaît à l’orée d’un petit bois, à quelques pas de l’Hôpital Royal Victoria à Montréal. Une enquête s’amorce, qui deviendra une quête : découvrir l’identité de cette femme morte sans bruit. Mais toutes les pistes mènent à l’impasse ; celle qu’on a baptisée Madame Victoria continue d’attendre que quelqu’un prononce son nom.
Aujourd’hui, la fiction prend le relais. Catherine Leroux décline les vies potentielles de son héroïne avec une grande liberté. D’abord nettes comme le jour, ses hypothèses plongent de plus en plus loin dans l’imaginaire, comme des flèches filant vers un point où la mémoire et l’invention se confondent, vers un minuit où tout est possible, jusqu’au dernier souffle.
- « Roman d’une beauté troublante et d’une étrangeté dérangeante […], Madame Victoria navigue avec fluidité de la SF à la romance en passant par tout ce qui se trouve entre les deux. Absolument maîtrisé, on en apprécie chaque paragraphe, chaque mot, véritable concentré bouillonnant qui montre tout le potentiel de la fiction quand elle prend le relais du réel inexplicable. C’est clair, Catherine Leroux vient d’entrer dans la cour des grands. » La Presse
DERNIER OUVRAGE
Romans
Peau-de-sang
Le Tripode - 2024
Isolé dans le froid et la solitude des forêts, le village de Kangoq est figé dans le temps. Ici, on vit de peu, du labeur des ouvrières dans les filatures et des hommes dans les champs. Mais une femme différente donne un secret équilibre à ce monde. Dans sa boutique, selon les heures, elle déplume de grandes oies des neiges, initie discrètement de jeunes filles aux élans de leur corps, ou accueille les hommes qui cherchent, dans sa chair, un impossible repos...
- « Comme dans ses précédentes œuvres (Les Sangs, Blanc résine), la romancière emprunte à la forme du conte, sa symbolique, ses figures archétypales. Mettant au monde sa propre genèse, son riche univers devient de plus en plus autoréférentiel. Une belle promesse pour les écrits à venir. » La Presse
- « Conte sanglant, charnel et organique où l’on retrouve avec bonheur la grâce de l’écriture et le grand pouvoir d’évocation de la romancière, Peau-de-Sang est porté par un souffle poétique dont l’absence de majuscules et de points rappelle celui du cycle Soifs de Marie-Claire Blais et une voix posthume évoquant Olivia de la Haute Mer, personnage des Fous de Bassan d’Anne Hébert. » Le Devoir
- « Le roman permet à Audrée Wilhelmy de brosser toute une galerie de portraits d’hommes et de femmes dans la lubricité, la convoitise, la duplicité, et aussi l’étreinte (d’où une série de scènes érotiques fortes, nullement vulgaires). (...) Elle célèbre de surcroît la puissance du féminin, ce « quelque chose de primaire [qui] guide » les femmes, une « pulsion bien antérieure aux femmes, au sexe, au désir ». » Diacritik