Lun. 15h15, Salle Sainte-Anne
Les Épiphaniques
5 juin 2022.
D’un pont, d’un foyer, de la rue, d’une caravane, du froid, du bruit, Anne Laure, Asma, Cathy, Emmanuelle, Jérôme connaissent ce que nous évitons de voir. Ils se nomment aussi Luna, Marc, Mickaël, Myriam, Thomas, Tiago et ont des choses à nous dire. Sur eux, autant que sur nous. Nous dire qu’ils ne sont pas que des cicatrices.
Avec Bruno Doucey, Massimo Dean, Yvon Le Men et l’équipage des Épiphaniques.
DERNIER OUVRAGE
Poésie
22 - Bureau des longitudes
Bruno Doucey - 2022
- Le 200e livre des Éditions Bruno Doucey, porte ouverte sur le jardin secret d’un couple d’écrivains-éditeurs
- Une anthologie personnelle du sentiment amoureux, d’une destinataire unique à l’horizon de tous
- À l’heure où le Printemps des Poètes fête L’Éphémère, une voix se lève pour dire ce qui résiste à l’érosion des jours
« Nous voici embarqués dans un voyage qui nous fera traverser non seulement des années, mais aussi des horizons. Car le temps déploie l’espace, et le visage de l’amour s’accorde comme une marée à celui de la vie. Les poèmes deviennent des pierres qui jalonnent le passage, délimitent un territoire poétique où la détresse de notre monde dialogue avec cet amour qui demeure vif, inaltérable comme dure l’espoir en un demain habitable. De la Sardaigne à la Crète, du Maroc à la Nouvelle-Calédonie, du Péloponnèse au Québec, le souffle de ce livre porte la beauté de chaque lieu, rappelle que gravir une montagne ou naviguer sur la mer permet d’aller à la rencontre du passé, et cette remémoration est une invitation à pénétrer dans la chair du présent. »
Hélène Dorion
DERNIER OUVRAGE
Poésie
Les Épiphaniques
Bruno Doucey - 2022
Ils se nomment Anne-Laure, Asma, Cathy, Chris, Emmanuelle, Jérôme… Leurs noms ne nous disent rien, mais sans eux ce livre n’aurait pas vu le jour. Les Épiphaniques, ce sont eux, des hommes et des femmes qu’Yvon Le Men a rencontrés dans les marges de notre société, faisant poème de leurs vies et de leurs histoires. Ils se disaient invisibles et les voici mis en lumière dans des poèmes. « Nous ne sommes pas que des cicatrices », dit l’une. Si j’étais une image, je serais « la montagne de Cézanne qui me rapproche du ciel », répond l’autre. Et de mot en mot une chaîne de fraternité traverse le recueil. D’un pont, d’un foyer, de la rue, d’une caravane, du froid, du bruit. Ils connaissent ce que nous évitons de voir. Ils se nomment Louna, Marc, Mickaël, Myriam, Thomas, Tiago et ont des choses à nous dire. Sur eux, autant que sur nous.