Lun. 10h, Nouveau Monde 1

Grand Nord

21 mai 2023.
 
 

DERNIER OUVRAGE

 
Récit

Alaska, l’ultime frontière

Albin Michel - 2023

Un somptueux dédale d’îles, de fjords englacés et de chenaux abrités, bordant l’une des plus mauvaises mers du monde. On l’appelle Inside Passage, le « Passage intérieur ». Chaque été, les saumons y convergent par millions pour donner la vie avant de mourir. Nombre de groupes humains sont aussi passés par là, venus d’Asie au fil des millénaires et suivis plus récemment par les Russes chasseurs de loutres marines, les chercheurs d’or, les prospecteurs de pétrole, de gaz, de minéraux rares, ainsi que les amoureux de l’aventure.

Épouser les méandres capricieux du Passage intérieur pendant la brève saison estivale est le projet de libre errance en solitaire d’une femme endeuillée s’efforçant d’aborder avec humour sa « crise d’obsolescence ». Quête de retrouvailles avec des interlocuteurs trop brièvement croisés au cours d’une vie de grand reporter, exploration de chemins intérieurs inédits, ce parcours dans l’été boréal au hasard des rotations de ferry est ponctué de rencontres avec les habitants ancestraux du grand Nord- Ouest, Amérindiens et Inuits. Parents des orques, des ours, des aigles, du Grand Corbeau moqueur, ils appartiennent corps et âme à ces terres du bout du monde, où ils accueillent fraternellement cette étrangère qui les écoute avec ferveur.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Témoignage

Je me souviens de la foulée de Marie-José Pérec (et autres madeleines sportives)

Seuil - 2024

À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, de grandes plumes de la littérature française chaussent les crampons pour raconter leurs souvenirs sportifs. De Pierre Assouline à Maylis de Kerangal, de Jean-Paul Dubois à Maria Larrea, JO ou les souvenirs d’enfance sous l’égide de Pérec.

LE LIVRE
À la manière de Georges Perec, les vingt-huit auteurs réunis dans ce collectif sportif pourraient débuter ainsi chacun de leurs textes : « Je me souviens du visage d’Hassiba Boulmerka lors de sa victoire à Barcelone en 1992 ; je me souviens de la reine du bronze Merlene Ottey, et comment parfois les vaincus sont victorieux ; je me souviens des reportages d’Antoine Blondin pendant les Jeux Olympiques ; je me souviens de l’exploit d’Alain Mimoun ; je me souviens de Christine Caron dit Kiki Caron, l’icône des bassins aux Jeux de Tokyo en 1964 ; je me souviens de Guy Drut et des haies enjambées ; je me souviens de Dick Fosbury, et de son saut révolutionnaire entre lévitation et vitesse ; je me souviens de la naissance au monde du géant Mohamed Ali et sa médaille d’or à Rome en 1960 ; je me souviens des Jeux de 1996 d’Atlanta, dans la ville de Coca-Cola ; je me souviens de la foulée merveilleuse de Marie-José Pérec sur 200 et 400 mètres ; je me souviens du drame de Munich ; je me souviens de la note 10 de Nadia Comaneci ; je me souviens de Hans-Gunnar Liljenwall, le pentathlonien tricheur ; je me souviens de Michael Jordan et la Dream Team de Basket-ball de 1992 ; je me souviens de Mark Spitz et de la nage papillon ; je me souviens, je me souviens, ou le sport refuge des souvenirs d’enfance... »

Un ouvrage coordonné par Benoît Heimermann (auteur et ancien grand reporter à l’Équipe) avec Kaouther Adimi, Nathacha Appanah, Pierre Assouline, Évelyne Bloch-Dano, Geneviève Brisac, Bernard Chambaz, Philippe Claudel, Bernard Comment, Philippe Delerm, François-Henri Désérable, Pierre Ducrozet, Jean-Paul Dubois, Éric Fottorino, Paul Fournel, Thierry Frémaux, Tristan Garcia, Jérôme Garçin, Jean Hatzfeld, Alexis Jenni, Maylis de Kerangal, Luc Lang, Marria Larrea, Lisette Lombé, François-Guillaume Lorrain, Blandine
Rinkel, Colombe Schneck, Larry Tremblay.


 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

L’Odyssée de Sven

Buchet-Chastel - 2022

« Et la vérité c’est que, même si je suis connu comme un chasseur arctique solitaire et sans égal, je ne suis rien de tel et j’ai rarement été seul. »

Lassé de sa vie à Stockholm et d’un travail qui lui broie l’âme, le jeune Sven décide d’assouvir ses envies d’exploration polaire et de rejoindre le Spitzberg. Là-bas, la nuit arctique règne en maîtresse, on doit résister aux assauts des éléments comme un coquillage qui s’agrippe à son rocher, on peut assister à la splendeur d’une aurore boréale et être dévoré par un ours blanc dans la minute qui suit.

En route, il rencontrera de nombreux compagnons comme un géologue excentrique, un trappeur finlandais socialiste ou un chien plus utile qu’il n’en a l’air. Il assistera à la naissance d’un iceberg, aux jeux des renards polaires, et apprendra l’art de la chasse. Seul, il ira au bout de lui-même pour mieux retrouver le reste du monde.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Mona de Pracontal