Lun. 14h, Nouveau Monde 1

« Rompre des solitudes »

21 mai 2023.
 
 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Deux secondes d’air qui brûle

Seuil - 2022

Entre Paname et sa banlieue : un quartier, un parking, une friche, des toits, une dalle. Des coffres de voitures, chaises de camping, selles de motocross et rebords de fenêtres, pour se poser et observer le monde en train de se faire et de se défaire. Une pyramide, comme point de repère, au beau milieu de tout ça.

Astor, Chérif, Issa, Demba, Nil et les autres se connaissent depuis toujours et partagent tout, petites aventures comme grands barbecues, en passant par le harcèlement policier qu’ils subissent quotidiennement.

Un soir d’été, en marge d’une énième interpellation, l’un d’entre eux se fait abattre. Une goutte, un océan, de trop. Le soulèvement se prépare, méthodique, inattendu. Collectif.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Ce que Majella n’aimait pas

Joëlle Losfeld - 2023

« La liste des trucs que Majella trouvait vraiment intéressants était beaucoup plus courte :
1. manger
2. Dallas
3. la chaîne payante Gold
4. Papa
5. Mémé
6. la Smithwick’s
7. les antidouleurs
8. nettoyer
9. le sexe
10. les sèche-cheveux
Parfois, Majella pensait qu’elle devrait condenser la liste complète des trucs qu’elle n’aimait pas trop en la réduisant à un seul :
— les autres. »

Majella, jeune fille un peu forte, vit avec sa mère dans la petite bourgade d’Aghybogey, en Irlande du Nord, où elle travaille dans une baraque à frites.
Des thématiques profondes, aussi bien qu’intimes – la disparition d’un père, la mort d’un frère, la jalousie familiale, le sort des femmes, la période des Troubles irlandais –, servies par un humour ravageur, argotique et poétique.

Traduit de l’anglais (Irlande) par Carine Chichereau

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

La frontière des oubliés

Gallimard - 2023

Neuf récits reliés composent La frontière des oubliés et retracent le parcours de l’autrice, depuis sa fuite enfant de l’Afghanistan pour se réfugier en Iran, jusqu’au présent. Dans chacune de ces vignettes de vie, elle brosse le portrait de ses compatriotes exilés, des « frontaliers » qui portent tous des traces de la guerre, des plaies profondes marquées par des balles invisibles. À chaque rencontre, l’autrice s’interroge sur la violence, l’exil et l’identité. À partir du récit de son propre vécu, Aliyeh Ataei embrasse plus largement ici le sort de tous les exilés, de tous ceux qui ont hérité des « chromosomes de souffrance » qui se transmettent de génération en génération.

Traduit du persan par Sabrina Nouri