Une rencontre entre la poétesse et écrivaine Ananda Devi et Hubert Haddad, précédée par une lecture d’un texte de la poétesse par Elie Guillou.
Une rencontre entre la poétesse et écrivaine Ananda Devi et Hubert Haddad, précédée par une lecture d’un texte de la poétesse par Elie Guillou.
Février 1963, Londres. Une jeune mère de famille se suicide en glissant la tête dans son four à gaz. Cette femme, Sylvia Plath, est une poétesse. On la dit poussée au désespoir par les trahisons de son mari. À l’heure où les femmes cherchent à sortir de l’étau qui les étouffe, Sylvia est érigée en symbole par les féministes. Malgré elle. Car le destin de cette femme comète, hantée par la noirceur, est beaucoup plus complexe. Sous la plume empathique d’Ananda Devi, on suit la vertigineuse descente aux enfers de ce couple maudit. Jusqu’à l’éblouissement absolu.
Revue de presse
Et tu oses parler de solitude est le premier recueil de nouvelles d’Elie Guillou.
Préface d’Yvon Le Men (extrait) :
C’est un homme parmi les hommes, un homme qui écrit, c’est à dire un homme qui écoute. D’abord. C’est un jeune homme dont la vie est plus facile que celle des hommes dont il parle dans ce livre. C’est un enfant qui est venu, de loin, pour s’approcher, de près, de très près, des gens dont on parle de loin. Parce qu’ils sont loin des gens qui ont la parole.
C’est un enfant avec sa tête bouclée et son sourire où il fait bon à l’intérieur. Il est venu avec le jeune homme et avec l’homme qu’il devient en écrivant. Ce sont trois en un et ils se sont installés dans le quartier de Maurepas par où, moi aussi, je suis passé. […] Il y a, enfin, Elie Guillou lui même. Tant bien que mal il se mêle aux conversations pour aller jusqu’au point d’orgue des paroles échangées, comme si, à la force de son écoute, il devenait lui aussi et peu à peu un habitant du quartier et sûrement leur messager. Celui qui a mis les mots sur les choses, les visages sur les gens, les timbres sur les enveloppes.
Texte écrit lors d’une résidence coordonnée par l’association Rue des livres, et soutenue par la Région Bretagne et le CGET (Commissariat général à l’égalité des territoires).
Avec Les Grandes Espérances – titre provocateur en ces temps de guerres, d’attentisme climatique, d’ultralibéralisme et de colonialisme numérique –, Apulée #8 ouvre portes et fenêtres aux souffles de toutes les résistances, aux voix toujours renouvelées de la révolte, venues d’Iran, d’Ukraine, du Maghreb, ..., où des femmes et des hommes avides de justice et de liberté luttent au péril de leur vie contre les pires archaïsmes. C’est dans l’adversité redoutable que les mots d’espérance et de liberté s’incarnent au plus vif : quiconque s’oppose sans faillir, dans les manifestations, les prisons, les camps, au-devant des pires oppressions, peut en témoigner.
Existe-t-il une « fonction utopique » qui se situerait à l’avant de la conscience et des savoirs, quelque part dans l’inaccompli du désir et du rêve – le fameux Principe Espérance (Ernst Bloch) –, ou plus précisément un devenir en acte, porté par l’imaginaire des individus et des peuples en butte aux détresses de l’Histoire ? La poésie, l’art et les débats de ce nouvel opus d’Apulée configurent une insurrection à feu couvert afin que l’espérance garde plus que jamais l’âpre saveur de la vie.