SHIMONI Youval

Israël

30 juillet 2008.
 
Youval SHIMONI
D-R

Youval Shimoni est né à Jérusalem en 1955. Il a fait l’école de cinéma de Tel-Aviv et travaille comme éditeur de nouveaux auteurs en collaboration avec plusieurs maisons d’édition. Il a vécu un an à Paris et un an en Inde et vit aujourd’hui en Israël.

Son premier roman, Le Vol du pigeon, paru en 1990, a immédiatement retenu l’attention de la critique. Pour son deuxième roman, Tiroirs, publié en 2000, la critique israélienne est unanime. Son ambition et son audace ont été salués par les plus grands écrivains israéliens. Amos Oz a dit de lui : « …Youval Shimoni élève ses cathédrales grâce à des multitudes de petites pierres misérables, des détails pris dans la vie de tous les jours… Des profondeurs de la laideur, du ridicule, de la misère et des tourments, ce livre atteint des sommets qui réchauffent le cœur et nous fait accéder à la grâce ».

Dans Les Figurants, Youval Shimoni nous entraîne dans la vie marginale de trois clochards qu’un étudiant des beaux-arts utilise comme figurants pour peindre une version moderne de La mort du Christ de Mantegna. À travers l’entrelacement des récits et des parcours de vie, l’auteur dresse un portrait saisissant de notre époque.


Bibliographie :


Présentation de Les figurants :

Une nuit à Paris, un étudiant des Beaux-Arts fait rentrer en cachette trois clochards dans une morgue pour une étrange séance de pose. Ces figurants des grandes villes lui apparaissent comme les modèles idéals pour créer une version contemporaine de la célèbre déploration du Christ peinte par Andrea Mantegna à la fin du XVe siècle. Peu à peu, la voix du jeune peintre, hanté par le souvenir d’une passion amoureuse, se mêle à celle des deux vieilles clochardes qui se
tiennent chaud et à celle de l’ivrogne qui joue au Christ marchant sur l’eau pour la plus grande joie des touristes. À travers l’entrelacement de ces paroles qui se croisent et qui se télescopent sans jamais se toucher, Youval Shimoni, dans un
flot d’images envoûtantes, compose une fresque sur notre humanité d’une sombre beauté charnelle.