BUAN Hugo

France

18 mai 2009.
 

Hugo Buan, malouin pure souche, signe ici son deuxième roman après Hortensias Blues. Encore plus abouti, dans une intrigue où s’enchevêtrent les pistes, l’auteur laisse libre cours à son style débridé et si proche d’Audiard. Une nouvelle enquête du commissaire Workan menée à un train d’enfer.


Revue de presse de Cézembre noire

Ouest-France


Lien

Le site de Hugo Buan


Bibliographie


Présentation de Cézembre noire

Que se trame-t-il à Cézembre, cette île mystérieuse de la côte bretonne ? Petite terre, riche d’Histoire et, interdite aux touristes. Cette question, Berty, tueur à gages intérimaire, vieux rocker parisien, tourmenté et endetté jusqu’au cou, ne se la pose pas. Sa cible il devra l’atteindre coûte que coûte. « Il n’y a pas un chat sur ce foutu rocher en plein hiver ! » lui avait dit Kolo. « C’est du billard ! », lui affirma-t-il. En effet, il n’y avait presque personne sur les dix-huit hectares de l’île. Hormis deux agents de la C.I.A., cinq officiers de la Police Judiciaire, un ancien para de Diên Biên Phu, des séminaristes et une famille d’accueil particulièrement troublante. Devra-t-il tuer la douce Daphné ? Ou Hale le boiteux ? Plus sûrement un des flics ? À moins que ce ne soit un des agents américains ? Ou encore le mystérieux Noël ? Peut-être le PDG de cette famille en séminaire ? Ce qui est sûr, la photo de la victime apparaîtra sur l’écran de son portable. Et, là, il n’aura plus qu’à viser et tirer… Mais mon Dieu, que ce commissaire Workan l’ennuie.

Présentation d’Hortensias Blues

« Qu’a fait ce satané dentiste pour clamser avec une fleur dans le derche ? » Il va se la répéter cette phrase, Lucien Workan, tout au long de son enquête. Malheureusement par effet de pollinisation, quand il ya une fleur dans la nature, les autres ne demandent qu’à pousser. Ca va être un vrai défilé floral à la DIPJ de Rennes. CNN et Al-Jaseerah sont sur les lieux. Enfin, selon le divisionnaire Prigent qui attendait paisiblement la retraite, mais va sans doute finir à Sainte-Anne. Madame la procureure a des bouffées de chaleur, Workan la fait tourner en bourrique. Le capitaine Lerouyer, adjoint préféré du commissaire, fait une allergie aux Anglais. Le lieutenant Leila Mahir, belle et imaginative Berbère, en pince pour son con de commissaire (c’est elle qui le dit) D’autres flics viennent en renfort... Pour trouver quoi ? On se le demande.
Il était chaud comme la braise, le dentiste, toujours à courir la gueuse... maintenant qu’il ne peut plus assumer ses conneries... en route pour le défilé floral.