Spectacle

Spectacle : "Dans la forêt des songes"

13 mai 2009.

Michel Boizot, comédien et musicien, membre du groupe de flûtistes « le Trio d’argent », a souvent accompagné en musique Jacques et Sylvia Lacarrière pendant leurs lectures. Tombé amoureux du roman de Jacques Dans la forêt des Songes (Nil éditions, 2005) il a fait du premier épisode un spectacle dans lequel il incarne tous les personnages.

 
Michel Boizot
D.R.

« On en reste bouche bée, à la fois fasciné et intrigué ; on entend et on voit se dérouler, en voix, en trilles et longues plaintes, ces prodiges de parole et ces gestes de karageuz, qui, non content de nous dépayser, nous ré-empaysent, nous précipitent, tel Merlin propulsé dans les airs par la fée, dans un espace d’avant la grande scission des espèces, quand tout parlait mezza voce et in petto, au rythme de l’Harmonia Mundi » (Gil Jouanard).

 

DERNIER OUVRAGE

 

Le géographe des brindilles (de J. Lacarrière)

Hozhoni - 2018

Dans ce nouveau et savoureux recueil, l’auteur de L’Eté grec et de Chemin faisant nous emporte par sa qualité d’écriture, son humour, son appétence pour les mots, sa poésie délicate et sa culture singulière. Il nous entraîne dans Une forêt de signes où l’on respire Le parfum des légendes et où l’on écoute avec ravissement La cantate des chemins. L’Ode à mes amis les arbres, L’offertoire des vents ou L’homme qui voulut rencontrer le printemps sont autant d’agréables moments à passer en compagnie de celui qui fut aussi un arpenteur émerveillé des chemins et un attentif écrivain-voyageur nous emmenant avec délectation au pays des arganiers, dans sa Bourgogne ou sa Grèce tant aimée. Féru de botanique et de biologie, l’amoureux des jardins et des "jardineurs" savait errer dans les bois, discourir savamment sur Le privilège de l’abeille, La mémoire des Libellules ou la Sagesse serpentine, esquisser le portrait d’une vache, passer (au microscope !) Un été chez les Infusoires, déceler La mélancolie du géranium, s’inquiéter de La nostalgie de l’anguille ou réclamer Justice pour les Crapauds. La relation de Lacarrière avec la nature est, nous dit Gil Jouanard dans sa belle préface, celle "des nomades du Paléolithique qui habitaient le monde en le nommant"...