Coup de projecteur sur l’Université du goût

25 septembre 2009.
 

« Le principe ? Planter, semer, cultiver et récolter des produits frais de qualité, à même de restituer la saveur réelle, la texture réelle, la couleur réelle des légumes ; puis apprendre à les cuisiner afin de sublimer la carotte, la pomme de terre, l’aubergine dans une préparation à même de générer du lien social, familial, amical, par le repas transformé non pas une corvée nutritionnelle, mais une jubilation existentielle. Car il existe une vie après les nouilles… » C’est ce que dit notamment Michel Onfray sur l’Université populaire du goût qu’il a créée à Argentan il y a quelques années. Olivier Roellinger tenait à rendre hommage à cette école de la générosité et à en savoir plus…

Samedi : 16h30 - Coup de projecteur sur l’université du goût
avec Ollivier Roellinger et Michel Onfray

Retrouvez également l’ensemble des débats enregistrés au festival Etonnants Voyageurs 2009 en cliquant ici

 

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Essais

Pour une révolution délicieuse

Fayard - 2019

Levons-nous pour une révolution délicieuse ! Armons-nous de notre bon sens et retrouvons notre liberté. Menons, ensemble un soulèvement pacifiste alimentaire.

Comme vous, j’ai longtemps regardé ailleurs. Ou plutôt, j’étais pris dans mes combats quotidiens : obtenir des étoiles, les conserver, servir les meilleurs plats à mes clients. Sauf qu’un jour, j’ai eu un déclic. Je me suis dit que mon rôle était autre, que la situation était trop grave pour que je laisse notre nourriture aux mains des industriels. Je ne pouvais pas assister sans rien faire à la privatisation du vivant par l’agrobusiness.

Je ne pouvais pas me contenter de sauvegarder quelques îlots où ces pirates n’auraient pas le droit de cité. Car aujourd’hui, pour manger sainement, il faut presque être hors la loi. Et la fracture alimentaire ne cesse de se creuser.

Ce constat accablant, je ne peux m’y résoudre. Je veux sortir ce trésor qu’est notre nourriture, des griffes de l’industrie… et du repli sur soi. La nourriture est tout à la fois notre premier médicament, notre héritage et notre culture. C’est notre socle, notre passé, notre présent, et notre avenir. Puisque les hommes politiques ne veulent pas se battre pour la défendre, nous, citoyens, pouvons nous lever pour une révolution délicieuse et reprendre notre destin en main.

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Revue de presse :