D’HALLUIN Bruno

France

6 mai 2022.

Voyageur, amoureux de la mer, et passionné par les grandes découvertes, il écrit sur les aventuriers qui ont sillonné les océans du globe aux XVe et XVIe siècles. 500 ans après le tour du monde de Magellan, Bruno D’Halluin raconte le périple par un angle original : sur les 237 membres d’équipage de la flotte du navigateur, 19 étaient originaires du territoire français actuel. Ces hommes venaient de Bretagne, de Normandie, de Gascogne et du Béarn, du Languedoc, d’Aunis, d’Anjou et de Touraine… Comment se sont-ils retrouvés embarqués dans l’un des plus extraordinaires voyages maritimes de l’histoire de l’humanité ? Qu’ont-ils enduré, ont-ils survécu ? À travers des documents d’archives, des travaux d’historiens et des chroniques de témoins, Bruno D’Halluin tente de répondre à ces questions et mène le lecteur dans une passionnante enquête.

 

Si dès l’enfance Bruno d’Halluin se passionne pour la géographie et les terres lointaines, c’est à l’âge de vingt ans qu’il commence ses voyages, en Océanie tout d’abord, puis en Europe et en Amérique. Il multiplie les régates, les traversées à la voile, les voyages au long cours ; Autant de voyages qui voient naître des récits. Ainsi, il publie en 2004, La Volta, Au cap Horn dans le sillage des grands découvreurs (Transboréal), livre dans lequel il raconte son extraordinaire expérience de 14 mois de navigation, qui l’a mené de France au cap Horn en 1997-1998. En 2010, il écrit un premier roman Jón l’islandais (Gaïa) qui raconte les aventures de Jón Thorsteinsson qui sillonna au XVe siècle les océans auprès des plus grands explorateurs de son temps.

L’égaré de Lisbonne paru en 2014, l’auteur revient sur les périples d’un autre voyageur, João Faras qui prit part en 1500 à l’expédition de Pedro Álvares Cabral, considéré comme le « découvreur » du Brésil alors qu’il cherchait officiellement à suivre la route des Indes empruntée par Vasco de Gama en 1498.

Dans Juste le tour du monde, l’écrivain nous fait voyager dans la bouillonnante Séville, ville portuaire et porte des Indes, où Stefan et Richard, embarqueront bientôt dans l’aventure extraordinaire du premier tour du monde, aux côtés de Magellan.


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Le site de l’auteur


Bibliographie

 

DERNIER OUVRAGE

 
Récit

Les compagnons français de Magellan

Chandeigne - 2022

En 1519, cinq nefs espagnoles commandées par le Portugais Magellan appareillaient du port de Séville. À bord de cette flotte à la destination lointaine mais confidentielle se serraient deux cent trente-sept membres d’équipage. Parmi eux, dix-neuf étaient originaires du territoire français actuel. Ces hommes venaient de Bretagne, de Normandie, de Gascogne et du Béarn, du Languedoc, d’Aunis, d’Anjou et de Touraine, de Champagne et de Picardie, de Lorraine. Ils ne savaient pas encore qu’ils embarquaient pour le plus extraordinaire voyage maritime jamais tenté, où ils eurent à partager le destin singulier des cinq navires : naufragé, déserteur, incendié, appréhendé, premier circumnavigateur.

Quand, en 1522, la nef Victoria parvint enfin à accomplir le premier tour du monde de l’Histoire, il ne restait alors à son bord que trente-deux Européens, parmi lesquels un Normand et un Breton Comment se nommaient ces dix-neuf Français, dans quels lieux ont-ils vu le jour puis grandi ? Dans quelle mesure peuvent-ils être considérés comme français, dans un royaume encore en pleine phase d’unification ? Pourquoi, comment et dans quel contexte historique se sont-ils retrouvés à Séville ? Comment s’est déroulé leur périple, lesquels y ont survécu ?

Nous allons tenter de répondre à ces questions, en nous appuyant sur toutes les sources directes ou indirectes disponibles, documents d’archive, relations et chroniques d’acteurs ou témoins, travaux d’historiens. Nous pouvons déjà reconnaître à ces compagnons de Magellan du courage et un certain esprit d’aventure, pour s’être ainsi embarqués dans cette entreprise hors norme pour laquelle on prévoyait deux ans de vivres, un avitaillement inédit pour une flotte espagnole.