MIRO Asha

8 mars 2010.
 

Personnage emblématique de la solidarité internationale, Asha Miro est née en 1967 dans le petit village de Nasik en Inde, et fut adoptée en 1974 par une famille catalane, elle grandit à Barcelone. Diplômée de Sciences de l’Éducation à l’Université de Blanquerna et de formée au Conservatoire municipal de Barcelone, elle commence une carrière de professeur de musique qui durera pendant treize ans.
Sensible au combat contre les inégalités et la misère dans le monde, Asha Miro se lance dans différentes missions humanitaires pour lesquelles elle retourne en Inde, puis poursuit ses actions au Rwanda et dans l’État du Chiapas au Mexique. Elle decide de se concentrer sur le thème de l’adoption internationale et collabore à l’organisation de manifestations solidaires, colloques, ateliers et journées de réflexions avec des jeunes et parents adoptifs de toutes les origines. Elle devient de plus en plus sollicitée et, depuis l’an 2000 elle collabore dans de nombreux programmes de radio et de télévision, elle devient présentatrice sur la chaîne AD, travaille dans la publicité chez Canal 33, puis anime les programmes "Líneas de Vía Digital" (Lignes de vies numériques) et "Filmets" qu’elle présente toujours aujourd’hui.
Elle travaille actuellement au Département de Communication et Promotion du Forum Universel des Cultures à Barcelone.

Asha Miro a publié deux livres autobiographiques sur la recherche de ses origines puis sur les retrouvailles avec sa sœur biologique : La hija del Ganges ( La fille du Gange), Las dos caras de la luna (Les deux visages de la lune), deux romans publiés dans douze pays. Elle a également écrit des contes pour enfants Los cuatro viajeros (Les quatre voyageurs) et Los cuatro viajeros en el acuario (Les quatres voyageurs dans l’aquarium). Son dernier ouvrage, Traces de Santal, co-écrit avec Anna Soler-Pont et traduit en treize langues, paraîtra en mai, juste au moment du festival Etonnants Voyageurs.


Bibliographie :


Présentation de Traces de Santal

Addis Abeba. 1974 : L’Ethiopie est plongée dans le feu et le chaos de la guerre civile.
Solomon, orphelin à huit ans, laisse derrière lui une famille décimée et les odeurs
d’eucalyptus de son pays et choisit malgré son jeune âge de s’embarquer pour Cuba à la
recherche d’un nouveau destin.
La même année, à Kolwepadi, en Inde, Mouna et Sita, deux fillettes de onze et six ans sont
séparées par la mort de leur mère et par la misère des campagnes indiennes. Mouna, déjà en
âge de travailler, est vendue pour quelques roupies à un atelier de confection de Bombay où
pas un jour ne passe sans qu’elle ne pense à sa petite soeur.
Sita, elle, est recueillie par un orphelinat catholique mais rêve jour et nuit de retrouver une
véritable famille…
Entre les parfums du santal, le vacarme des pays émergents, les déchirements de l’abandon et une quête constante de l’amour, les rêves et les espoirs de chacun de ces trois enfants se
réaliseront-ils un jour ?...
Peut-être, car trente ans plus tard, les chemins de Mouna, de Sita et de Solomon, se
croiseront au-delà des frontières et des cultures, entre Bombay, Barcelone et Addis Abeba.
Inspiré par l’histoire vécue d’un de ses auteurs, Traces de santal est un beau roman sur
l’enfance orpheline et l’adoption à travers le destin de trois enfants venus contrées
différentes.
Un roman inspiré aussi par certaines pages de l’histoire des révolutions éthiopienne et
cubaine du 20ième siècle…


À travers une série d’événements historiques fascinants et rarement abordés dans la littérature, elle évoque de nombreux sujets comme l’orphelinat, le voyage, la recherche de ses origines, la révolution éthiopienne, les effets de la mondialisation, l’industrie cinématographique indienne et va jusqu’à nous décrire les difficultés d’être une « star de Bollywood », le tout sur une toile de fond amplement émotionnelle.