FUMEY Gilles

France

15 mars 2010.
 

Biographie

Fils et petit-fils de paysans natifs du Haut-Doubs jurassien, Gilles Fumey est spécialiste des terroirs et de l’alimentation, il célèbre au fil de ses ouvrages la terre et ceux qui la cultivent.
Géographe de formation, il est aujourd’hui enseignant chercheur au CNRS et à l’Université Paris-IV Sorbonne. Ancien rédacteur en chef du magazine « La géographie » et fondateur des Cafés géographiques, qui se réunissent à Paris au café de Flore, il a publié de nombreux ouvrages dont Géopolitique de l’alimentation (Éd. Sciences humaines), et Est-ce ainsi que les hommes vivent (Le Chêne), sur le monde paysan.
Ses recherches replacent l’alimentation dans des problématiques géo-culturelles, c’est grâce à ses compétences en anthropologie et sociologie comparées qu’il trace de grandes aires géo-alimentaires et cherche à comprendre pourquoi les comportements des mangeurs restent très stables et ne sont que très peu souvent orientés vers de nouvelles cuisines.
Gilles Fumey nous offre un beau livre cette année, Les champs du monde, un voyage à travers la diversité des paysages façonnés par l’homme.


Bibliographie :


Présentation de Les champs du monde

Les plus belles photos de ces paysages qui nourrissent les hommes : un voyage dans les champs du monde, à la découverte de la beauté et de la diversité de la nature cultivée.
À l’orée du désert comme dans les prairies grasses, sous n’importe quel climat, à n’importe quelle altitude, là où l’homme a choisi de s’installer, il a dû apprendre à cultiver la terre pour se nourrir. La culture de la terre est le dénominateur commun entre les hommes.
Les champs du monde, aujourd’hui, sont le reflet de ses inégalités : ici, certains cultivent des milliers d’hectares seuls. Ailleurs, une famille entière est nécessaire pour cultiver un minuscule arpent. Ici, les plantes poussent hors-sol, tandis que plus loin, on met au point des systèmes d’irrigation ingénieux pour qu’elles poussent dans le désert.
Ce tour du monde des espaces cultivés nous apprend à lire le paysage, et nous montre la stupéfiante beauté et l’incroyable diversité des paysages alimentaires de la planète, fruits de l’identité culturelle et des traditions du travail de la terre.
Il permet enfin d’aborder les problématiques contemporaines majeures que sont la protection de l’environnement, la pollution des sols ou l’agriculture biologique, démontrant toute la fragilité de cette terre qui nourrit aujourd’hui près de six milliards et demi d’hommes.

Revue de presse :

"Ce beau livre du géographe Gilles Fumey est à feuilleter autant qu’à lire, tant les superbes photos suffisent à comprendre la diversité de la nature cultivée."
La Croix, novembre 2009

"Une promenade en images dans les greniers du monde, une méditation sur la biodiversité."
La Vie, novembre 2009

« Une belle palette de photos agricoles,pour montrer que Ia terre est une source de vie naturelle, fragile et parfois éphémère. Une belle leçon de morale en images. »
Chasseurs d’images, décembre 2009

« L’auteur éveille le regard citoyen en nous apprenant a lire des paysages qui nourrissent près de six milliards et demi d’êtres humains Un hymne à notre environnement. »
Panorama, décembre 2009

"Tableaux abstraits, lignes maîtrisées, les paysages alimentaires sont fascinants. Reflets des sociétés qui les cultivent, oeuvres d’art malgré eux, ils dessinent le monde à l’horizontale. Un point de vue original porté sur mère nature."
Avantages, janvier 2010

"Les Champs du monde proposent un panorama actuel de la vieille activité humaine.
Un livre qui met en lumiere des contrastes saisissants et qui soulève bien des questions liées a l’environnement et au partage."
Petit Futé mag, janvier 2010

"Un voyage photographique des plus beaux champs du monde, à la découverte de la diversité de la nature cultivée."
www.agrobiosciences.org, décembre 2009

"Voyage fascinant, images superbes, qui traduisent des cultures, des pratiques, des rapports aux éléments émouvants comme un jardin plein au milieu du Sahel, spectaculaires comme une plantation de thé vert sur le mont Fuji, terribles comme des hectares de soja conquis sur la forêt amazonienne du Mato Grosso…"
Sud Ouest, décembre 2009

Présentation de Manger local, manger global. L’alimentation géographique, CNRS édition 2010

Sushis, nems, pizza, kebab, couscous, pisco, bretzel, cappuccino, paella… Autant de plats, autant de cultures, autant de pratiques alimentaires qui racontent le monde tel qu’il va et construisent une part de notre identité. À l’heure de la globalisation, pourtant, la diffusion des mets et des saveurs à l’échelle mondiale tend à modifier nos habitudes culinaires. En réaction à ce mouvement mondial, de nouvelles appartenances culturelles, fortement marquées par le « local », ne sont-elles pas en phase de construction ?
En répondant à ces questions, et à beaucoup d’autres, Gilles Fumey montre que la géographie est une propriété fondamentale de notre alimentation et insiste sur quatre opérateurs : la nature, le paysage, le terroir et la ville.
Cosmopolite, éthique et esthétique, l’alimentation géographique propose une solution innovante et ambitieuse aux crises de subsistance qui creusent l’antagonisme entre pays pauvres et pays riches. Car elle nourrit la gastronomie qui reste une source de créativité et, finalement, de liberté.