RIMBERT Emmanuel

17 avril 2015.
 
© D.R

Emmmanuel Rimbert publie son premier roman, un hommage à l’un des pionniers de l’Arctique qui ouvrit la porte du grand nord.
Étudiant en lettres à Rouen, Emmmanuel Rimbert fait ses premières armes dans l’écriture au sein des Informations dieppoises, terre de son enfance qu’il affectionne d’autant plus après avoir passé des années aux quatre coins du monde. Il est ensuite chargé de mission au quai d’Orsay et signe Le chapeau de Barentsz : Sur la route…, issu d’une incroyable rencontre lors de son séjour en Norvège où il a été longtemps en poste. Une rencontre en effet avec... les carnets de voyage d’un navigateur et cartographe néerlandais, Willem Barentsz (1550-1597), rapporteur de trois admirables voyages en mer, trois tentatives d’essayer de rejoindre la Chine par le Nord en longeant les côtes de Norvège, de Russie et de Sibérie. Il tombe dessus par hasard, lors de la préparation d’une conférence sur la francophonie. Captivé par ces récits, ce féru de voyages se laisse entraîner dans l’aventure et décide d’en créer un ouvrage. Un récit au-delà des prouesses maritimes, qui se veut aussi un vibrant hommage à la lecture et bien sûr aux voyages, qu’ils soient physiques ou spirituels.

Cette année, il change de thème et décor pour propulser le lecteur dans l’insécurité de la Lybie post-Khadafi : un diplomate français, lecteur de Céline et de Pessoa, se retrouve nommé à Tripoli peu après la chute de Khadafi. C’est le printemps libyen, presque l’euphorie : les droits de l’homme et la démocratie semblent triompher. Mais très vite les katibas vont s’emparer du pouvoir et devenir de redoutables mafias opposées au gouvernement. Emmanuel Rimbert, dans ce récit littéraire, nous raconte cette Libye au jour le jour.


Bibliographie :

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Jours intranquilles en Libye

Editions des Equateurs - 2015

Un diplomate français, lecteur de Céline et de Pessoa, se retrouve nommé à Tripoli peu après la chute de Khadafi. C’est le printemps libyen, presque l’euphorie : les droits de l’homme et la démocratie semblent triompher. Mais très vite les katibas vont s’emparer du pouvoir et devenir de redoutables mafias opposées au gouvernement. Emmanuel Rimbert, dans ce récit littéraire, nous raconte cette Libye au jour le jour.
Comme un hétéronyme éberlué de Pessoa, il déambule dans les rues de Tripoli où il photographie les graffitis peints par le peuple libyen. Il y voit à la fois, comme des caricatures, l’histoire contemporaine de la Lybie mais aussi l’humour et les désespoirs de la population.
La situation se durcit, l’auteur manque de mourir dans un attentat. L’Ambassade de France devient un camp retranché. La solitude et l’exil piquent le cœur.
Mais on découvre aussi dans ce texte la vie quotidienne d’un diplomate dans un pays en crise. On y voit défiler ministres et président de la République. Emmanuel Rimbert décrit avec subtilité et précision le basculement de la Libye, d’une terreur à l’autre, et l’aveuglement des chancelleries occidentales.