AL SALAMI Khadija

Yemen

15 avril 2016.
 
Khadija AL SALAMI
©Pascal Maréchaux

Née en 1966 dans une famille pauvre, conservatrice, traditionnelle et stricte du Yémen, Khadija Al-Salami est partie aux Etats-Unis à 16 ans et demi, pour étudier à l’université de cinéma à Washington DC et Los Angeles. Ce voyage vers le nouveau monde sera une source d’aspiration à la liberté.
Elle vit actuellement à Paris où elle est directrice du Centre communication et culture à l’ambassade du Yémen.

Réalisatrice de films documentaires, elle retourne au Yémen chaque fois qu’elle veut témoigner d’un fait de société ou militer en faveur d’une cause d’actualité, elle souhaite faire progresser la condition des femmes dans son pays. À travers dix-huit documentaires et un livre, elle met le doigt là où la démocratie a mal, là où les femmes souffrent. Son film Une Étrangère dans sa ville, a été récompensé par plusieurs prix internationaux. Elle a été remarquée pour son engagement au Festival international du film sur les droits humains de Genève, en 2005. Pleure, ô reine de Saba ! est son premier livre, écrit en collaboration avec son mari, Charles Hoots.

Son dernier film, Moi, Nojoom, 10 ans divorcée, est un magnifique plaidoyer pour toutes ces filles qu’on a voulu rendre femme trop tôt et pour leur droit à décider de leur vie.


Bibliographie :


Filmographie :

 

DERNIER OUVRAGE

 
Film de fiction

Moi, Nojoom, 10 ans divorcée

FILM - 2014

Une petite fille entre dans une salle de tribunal, regarde le juge droit dans les yeux et lui dit : « je veux divorcer ». Elle s’appelle Nojoom, elle a dix ans, elle a été mariée de force à un homme qui a 20 ans de plus qu’elle, et elle s’est échappée. Mais au Yémen, il n’y a pas d’âge légal pour se marier. Moi Nojoom, 10 ans Divorcée est un magnifique plaidoyer pour toutes ces filles qu’on a voulu rendre femme trop tôt et pour leur droit à décider de leur vie.