12 mai 2010.
Trois jours de mer, à Saint-Malo ! La mer au travail, la mer personnage de roman, et puis surtout cette année la mer espace de notre avenir, avec en point d’orgue un après-midi magique, le dimanche à l’Auditorium. Le Palais du Grand Large n’aura jamais mieux mérité son nom que ce jour-là !
- Océans, de Jacques Perrin
La mer, espace de notre avenir
(à l’Ecole de Marine Marchande)
• Demain mangeurs d’algues ? (samedi 22 mai, 16h30)
• Le littoral menacé (dimanche 23 mai, 10h30)
• Surpêche, pollution, espèces menacées : l’océan en danger ? (lundi 24 mai, 11h30)
L’imaginaire de la mer
(à l’Ecole de Marine Marchande)
• Les enfants de Jules Verne (lundi 24 mai, 15h)
• Aussi loin que le vent les portera... (lundi 24 mai, 15h45)
• Par delà les mers et les océans (samedi 22 mai, 17h)
Histoires d’hommes
(à l’Ecole de Marine Marchande)
• La solidarité en mer (samedi 22 mai, 14h)
• La vie à bord (lundi 24 mai, 10h)
• Mathurin Méheut et la biodiversité (dimanche 23 mai, 15h45, salle 2)
• Les compagnons du Pourquoi Pas ? (dimanche 23 mai, 10h15)
• L’épopée de la Jeanne d’Arc… (dimanche 23 mai, 12h15)
Des auteurs que la mer à inspiré...
- Carsten Jensen
Nous les noyés (Maren Sell, 2010)
De la rocaille stérile de Terre-Neuve à la végétation luxuriante des Samoa, des bars les plus louches de Tasmanie aux côtes glaciales du nord de la Russie, voici l’histoire épique des hommes de Marstal, petite ville d’une île de la Baltique, et de leur goût pour les horizons lointains. Un livre puissant, déjà traduit en 20 langues.
- Stefan Mani
Noir Océan (Gallimard, 2010)
Il grandit dans un village de pêcheurs islandais, devient pêcheur et se frotte à la dure vie en mer, aux ennuis et commence à écrire. En 1996, il investit tout ce qu’il a pour imprimer son premier livre. 16 ans et 9 livres plus tard, il écrit la folle dérive d’un cargo et de son équipage vers des mers toujours plus froides et inhospitalières…
- Bruno D’Halluin
Jòn l’islandais (Gaïa, 2010)
Né en 1963 à Annecy, Bruno d’Halluin est navigateur, bourlingueur, écrivain et informaticien ! Amoureux de la mer et passionné des grandes découvertes, il publie son premier roman et nous transporte dans le sillage de ces grands explorateurs : les Vikings…
En 1519, cinq nefs espagnoles commandées par le Portugais Magellan appareillaient du port de Séville. À bord de cette flotte à la destination lointaine mais confidentielle se serraient deux cent trente-sept membres d’équipage. Parmi eux, dix-neuf étaient originaires du territoire français actuel. Ces hommes venaient de Bretagne, de Normandie, de Gascogne et du Béarn, du Languedoc, d’Aunis, d’Anjou et de Touraine, de Champagne et de Picardie, de Lorraine. Ils ne savaient pas encore qu’ils embarquaient pour le plus extraordinaire voyage maritime jamais tenté, où ils eurent à partager le destin singulier des cinq navires : naufragé, déserteur, incendié, appréhendé, premier circumnavigateur.
Quand, en 1522, la nef Victoria parvint enfin à accomplir le premier tour du monde de l’Histoire, il ne restait alors à son bord que trente-deux Européens, parmi lesquels un Normand et un Breton Comment se nommaient ces dix-neuf Français, dans quels lieux ont-ils vu le jour puis grandi ? Dans quelle mesure peuvent-ils être considérés comme français, dans un royaume encore en pleine phase d’unification ? Pourquoi, comment et dans quel contexte historique se sont-ils retrouvés à Séville ? Comment s’est déroulé leur périple, lesquels y ont survécu ?
Nous allons tenter de répondre à ces questions, en nous appuyant sur toutes les sources directes ou indirectes disponibles, documents d’archive, relations et chroniques d’acteurs ou témoins, travaux d’historiens. Nous pouvons déjà reconnaître à ces compagnons de Magellan du courage et un certain esprit d’aventure, pour s’être ainsi embarqués dans cette entreprise hors norme pour laquelle on prévoyait deux ans de vivres, un avitaillement inédit pour une flotte espagnole.