Bretons du monde

Avec Christian LEJALE, Olivier ROELLINGER, Yvon LE MEN et Melaine FAVENNEC

7 juin 2010.
 

Une vidéo réalisée par Cap7Média.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Documentaire
Entretiens
Biographie

Bourgeon, Le romancier de la BD

Imagine & Co - 2019

François Bourgeon est mis à l’honneur dans un bel ouvrage portant son nom, fruit d’une collaboration entre le romancier et réalisateur Christian Lejalé, le graphiste et photographe Vincent Lejalé et François Bourgeon lui-même.

Christian Lejalé connaît François Bourgeon depuis plus de 25 ans et ils avaient même travaillé ensemble sur un projet de long-métrage, Docker, présenté aussi dans cet ouvrage. Les deux hommes se connaissent donc bien et cette biographie n’en est que plus juste.

Se présentant sous la forme d’un grand questions-réponses, ce livre forme au final une très grande interview, livrant ainsi de nombreux témoignages de Bourgeon, et richement illustré par des dessins et des photos. Il est difficile de résumer ces 300 et quelques pages sans sombrer dans l’énumération, notons cependant que l’ouvrage s’articule tout autour du créateur et de ses héroïnes, chapitres à parts entières, telles Isa et Zabo pour les plus connues.

La richesse et la qualité de l’œuvre de François Bourgeon sont présentées à leur juste valeur, dans un bel objet dépassant, et de loin, le cadre de la simple collectionnite. A noter qu’un DVD documentaire, aussi réalisé par Lejalé, permet de compléter cette lecture.

"Un ouvrage indispensable pour quiconque apprécie le travail de François Bourgeon."
Anthony Roux

 

DERNIER OUVRAGE

 
Essais

Pour une révolution délicieuse

Fayard - 2019

Levons-nous pour une révolution délicieuse ! Armons-nous de notre bon sens et retrouvons notre liberté. Menons, ensemble un soulèvement pacifiste alimentaire.

Comme vous, j’ai longtemps regardé ailleurs. Ou plutôt, j’étais pris dans mes combats quotidiens : obtenir des étoiles, les conserver, servir les meilleurs plats à mes clients. Sauf qu’un jour, j’ai eu un déclic. Je me suis dit que mon rôle était autre, que la situation était trop grave pour que je laisse notre nourriture aux mains des industriels. Je ne pouvais pas assister sans rien faire à la privatisation du vivant par l’agrobusiness.

Je ne pouvais pas me contenter de sauvegarder quelques îlots où ces pirates n’auraient pas le droit de cité. Car aujourd’hui, pour manger sainement, il faut presque être hors la loi. Et la fracture alimentaire ne cesse de se creuser.

Ce constat accablant, je ne peux m’y résoudre. Je veux sortir ce trésor qu’est notre nourriture, des griffes de l’industrie… et du repli sur soi. La nourriture est tout à la fois notre premier médicament, notre héritage et notre culture. C’est notre socle, notre passé, notre présent, et notre avenir. Puisque les hommes politiques ne veulent pas se battre pour la défendre, nous, citoyens, pouvons nous lever pour une révolution délicieuse et reprendre notre destin en main.

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Revue de presse :

 

DERNIER OUVRAGE

 
Poésie

Les continents sont des radeaux perdus : Tome 4, Un passeport pour la vie

Bruno Doucey - 2024

Quand Yvon Le Men parle de son enfance dans le Trégor, de son père trop tôt parti, de sa mère chevillée au réel, de la pauvreté, des galères et des guerres, la lumière dessine des rigoles sur son visage. Mon ami a alors le coeur à marée basse. Mais écoutez parler de poésie et de peinture, de Guillevic ou de Claude Vigée, de Millet, de Rembrandt ou d’Hokusai, accompagnez-le dans le récit de ses voyages, en Haïti, en Afrique ou en Chine, et vous verrez la marée battre les digues de la mélancolie. Quand la voile du poème se gonfle, Yvon n’est jamais seul à monter à bord. Il embarque les autres pour un voyage à travers mots, relie les pays et les langues, les terres et le ciel, les paysages immenses et les choses minuscules. Et s’il part, c’est pour revenir, le regard empli d’autres promesses.

« la main qui m’ouvre le chemin
dans ce pays où je me perds

m’est plus proche
que celle qui menace
dans mon pays où l’on se perd

dès que de l’autre côté de la route
qui relie nos villages
nos quartiers
dans notre ville
de notre pays

ils font de l’inconnu
un étranger. »