Les nouveaux langages de la ville

7 juillet 2011.
 

"Les expressions de la rue. Entre néologisme et barbarisme. Le nouvel argot, un patois de banlieue ? Etymologie urbaine. D’où viennent les expressions qu’utilisent les jeunes ? Dis-moi combien tu utilises de mots, je te dirai qui tu es. Les ghettos linguistiques. Les discriminations grammaticales. Face à la rhétorique redoutable des politiciens, les phrases fragiles de ceux qui inventent des mots tellement ils en ont peu..." (spéciale dédicace à Souleymane Diamanka pour le développement de ce débat).

Avec Alfred Alexandre, Rachid Santaki, Insa Sane, Charles Robinson.

Un débat animé par Willy Persello.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Littérature jeunesse

Les cancres de Rousseau

Sarbacane - 2017

C’est l’année ou jamais pour Djiraël. Il est en terminale et il a la chance de se retrouver dans la même classe que ses potes de toujours : Armand, Sacha, Rania, Doumam et Jazz. En plus, le prof principal, c’est Monsieur Fèvre – le seul prof à s’intéresser à eux… Il ne manque au bonheur de Djiraël qu’un baiser de Tatiana, qu’il convoite depuis la Seconde. En tout cas, Djiraël a décidé que cette année serait inoubliable. Aussi, quitte à se mettre l’administration à dos, il fera en sorte que l’éclate passe avant le baccalauréat.

Revue de presse

"Le résultat, une fois encore, est remarquable. Le texte se lit autant qu’il s’écoute, la langue est puissante, riche de mille influences, elle charrie les images, les atmosphères, elle est le son du livre, sa musique, son rythme. Son souffle." (Michel Abescat, Télérama)

"Insa Sané s’est attaché à construire ce qu’il appelle une "Comédie Urbaine", qui raconte autrement la banlieue en France, sa jeunesse, sa colère et ses espoirs. Des livres parfois très sombres et violents ! » (Arte)

 

DERNIER OUVRAGE

 
Récit

Le bar des Amériques

Mémoire d’Encrier - 2016

Le bar des Amériques est le roman de l’amour perdu. Perte dont le souvenir et la douleur indépassés installent Bahia dans l’enfermement du ressassement et de l’errance à soi. Un enfermement de trente ans qu’elle croit pouvoir briser lorsqu’un matin, très tôt, sur le bord évanoui de la mer, elle rencontre, comme dans un miroir, un autre visage de l’errance, en la personne de Leeward, un ancien passeur de clandestins à la dérive, dont la vie se limite à boire, le soir, en compagnie de son vieux complice d’autrefois, Hilaire.

Tout au long du récit, dont l’espace central est le huis-clos d’un bar échoué au rez-de-chaussée d’un hôtel à l’abandon, quatre motifs, comme une respiration sous-marine, balisent le vertige en solitude des personnages : les conteneurs, l’île, le naufrage, les migrants.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Fabrication de la guerre civile

Seuil - 2016

Située dans une ville nouvelle, en région parisienne, la Cité des Pigeonniers
abrite 322 appartements, 1 200 habitants. C’est un petit monde, dense,
poissé par la crise et la paupérisation exponentielle, qui va entrer en fusion à
la lumière d’un projet de rénovation urbaine, lequel doit raser les bâtiments,
disperser la population, avant une reconstruction future.
Fabrication de la guerre civile propose une archéologie sociale sous la forme
d’une vaste fresque, sombre, poétique et romanesque, dans une cité fictive.
L’exploration patiente, courant sur une année, des strates fragilisées et
douloureuses d’une microsociété : amours et amitiés, travail et absences de
travail, accidents et malchances, pressions sociales et regard des autres,
décisions fatales et formes de vie…
Parce que les Cités sont un sujet traditionnellement peu considéré dans la
société française, l’enjeu est de produire une ambitieuse et généreuse
oeuvre-monde.


Revue de presse :