Les Passagers des Vents

20 septembre 2011.
 

Rencontre autour de la résidence d’artistes les Passagers des Vents.
Avec James NOEL, Makenzy Orcel, Christian TORTEL. Animée par Yves Chemla.

 

DERNIER OUVRAGE

 

Belle Merveille

Zulma - 2017

12 janvier 2010, jour fatidique du séisme ravageur. Un survivant ténu – autoproclamé Bernard – rencontre Amore, Napolitaine œuvrant comme bénévole dans une ONG. Le coup de foudre sonne comme un regain. Pour sortir du grand chaos de la ville soliloque et disloquée, et aider Bernard à se délivrer de son effondrement, Amore, belle tigresse de Frangipane, lui propose un voyage à Rome.
À bord d’Ici-Bas Airlines, Bernard décolle, les yeux fermés. Une étrange mappemonde, entre autres belles merveilles – comme on dit l’extraordinaire dans le parler en Haïti –, se dessine dans la pensée de celui qui rêve de retourner au pays en héros…
Belle merveille est un roman flash. Qui nous dit, avec un humour et une causticité débridés, l’amour, le sexe salutaire, la confusion, la folie, et puis l’absurdité de l’aide internationale quand elle tire à elle la couverture des désastres. Écrit dans une langue syncopée, magnifiquement inventive, Belle merveille est un premier roman qui porte si bien son nom.

Revue de presse

 

DERNIER OUVRAGE

 
Poésie

La nuit des terrasses & caverne suivi de cadavres

La Contre Allée - 2023

« J’ai commencé à fréquenter les bars, donc boire, très tard dans ma vie. Pour une raison très simple, il faut payer après avoir consommé… Aujourd’hui, dès que j’arrive dans une ville, la première chose qui me vient à l’esprit, c’est d’aller faire la tournée des bars. Tous les poèmes de La nuit des terrasses forment ensemble une seule plongée à travers ces espaces réels ou imaginaires, pour combiner non seulement ces instantanés, ces souvenirs disparates, mais aussi inviter l’autre à sortir sa tête de son verre, à la convivialité. Le verbe "boire » ne se conjuguet- il pas mieux ensemble ? La nuit des terrasses célèbre l’instant, la rencontre des corps et l’amitié. »

d’autres limites
que rien ne franchit
sinon l’heure ivre de tes lieux offerts
jetés dans la nuit des terrasses

le miroir épouse la forme de sa réflexion
ne reste que la houle
pour bercer l’enfance
la mémoire désormais
sera faite d’eau
un peuple s’est mis à danser sur la mer
inlassable soif
ou vaste étendue de whisky