Joseph Kessel

(Marc Bessou, La Sept / Pathé cinéma / Julianne films, 1991, 14’)

3 octobre 2011.
 
Joseph Kessel

Sur des images d’un de ses romans porté à l’écran, on nous annonce : "Il y a deux catégories de lecteurs de Kessel, ceux qui l’adorent et ceux qui ne l’ont pas encore lu." Engagé dans l’aviation pendant les deux guerres, co-parolier du "Chant des partisans" avec Maurice Druon, fondateur de "Détective", reporter, romancier, l’aventureux Kessel aimait l’humanité.

Un grand reporter, un cinéaste et un aventurier parlent de cet écrivain qui "malgré sa valeur", fut reconnu par ses pairs. Son entrée à l’Académie française mit fin, dit-on, à un certain conformisme. Il a nourri le cinéma, défendu de sa voix vibrante les passagers de l’Exodus. C’est l’homme des amitiés reçues et données, des frasques nocturnes. "Dans ses livres, il y a une quête menée avec amour. Il y a une chaleur humaine en lui. Et ça, c’est éternel," dit le cinéaste Pierre Schoendoerffer. A travers ses articles et romans, cet homme de coeur courageux, sut faire partager ses passions. Marc Kravetz, grand reporter à "Libération", le résume en quelques mots : "Kessel fait rêver, parce que Rouletabille fait rêver, parce que Tintin fait rêver..."