- © Gaël Le Ny
- Nicolas Repac
« Musicien de métier », poly-intrumentiste de talent, Nicolas Repac est aussi à l’aise à la guitare aux côtés de son vieux complice Arthur H que bidouillant des machines en tout genre. Compositeur-interprète inclassable, à la fois lyrique, sombre, volontiers surréaliste, il réalise un premier disque de chansons en 1997, La ville, paru sur le label Indigo ... En 2005, il récidive avec Swing Swing , une divagation électro autour du jazz , ludique, légère. Il collabore en 2006, avec Mamani Keita sur le disque Yelema, "le changement" en Bambara. Une aventure fusionnelle, révélant la modernité métissée et cosmopolite de la musique africaine contemporaine. En 2007, le touche-à-tout retrouve son premier amour : la chanson. Son disque La Grande Roue est un récit chanté en 11 titres, qui dévoile un univers intimiste et poétique.
De son souffle et de ses arpèges, ce touche-à-tout cisèle pour L’Or noir un écrin musical magnifique à la voix rauque d’Arthur H. Un récital poétique renversant, donné à Port-au-Prince en février dernier, que nous reprogrammons avec bonheur à Saint-Malo.
En savoir plus :
- un extrait du spectacle L’Or Noir, donné à Port-au-Prince en février 2012 :
Étonnants Voyageurs Haïti 2012 - L’Or noir, d’Arthur H et Nicolas Repac (extrait) by Étonnants Voyageurs on Mixcloud
Présentation de l’Or Noir :
Création musicale : Nicolas Repac/Mise en espace : Kên Higelin/Montage texte : Nadine Eghels
« Black gold, l’or noir, l’exploration du sexe, du sens, du sens lié à la sensualité,
du contact si ressourçant avec l’âme et la beauté de la nature et du corps, l’oppression
intérieure et la libération intérieure, le grand métissage mondial, la perte de l’identité ancienne et le rêve d’une nouvelle, tout cette floraison poétique et philosophique
si actuelle, si juste dans les désirs qu’elle soulève. Pour moi la poésie noire de Aimé Césaire jusqu’à Dany Laferrière, du Sénégal à Haïti, c’est un miroir précieux qui me recentre, qui mereconnecte. J’ai essayé de trouver le son et le rythme de ces mots et de m’effacer derrière leur musique. » Arthur H.