DELSAUX Cédric

France

6 avril 2012.
 

Biographie

Photographe parisien autodidacte, Cédric Delsaux est habité par l’ambition de transcender la banalité. Tout son travail, qu’il prenne des photographies publicitaires ou artistiques, repose sur une réflexion constante autour de la dialectique banal/extra-ordinaire, fiction/réalité ou encore beau/laid. Chacune de ses images propose à nos imaginaires de se réapproprier ces notions en redéfinissant leurs limites. Qu’il expose à Paris dans sa galerie, Acte2, ou même à Dubaï à l’Empty Quarter Gallery, ses photographies font toujours mouche, car elles touchent l’imaginaire collectif des sociétés du XXIe siècle.

Dark Lens © Cédric Delsaux

La grande force de Cédric Delsaux est qu’il s’inspire toujours du réel : si ses compositions, et en particulier celles de Dark Lens, prennent des allures de science fiction, le photographe reste cependant toujours sur terre. Cédric Delsaux puise ainsi dans notre monde à travers des lieux symptomatiques de notre modernité post-industrielle à la fois banale et folle : champs de pétrole aux USA, serres de tomates en Hollande, décharges en Ukraine, zoos, casinos, chaînes de montages, etc…

Dark Lens cherche à sublimer les zones de “non-lieu”, parkings, friches, etc… en y intégrant les personnages de la saga Star Wars. Ces lieux devenant alors aussi puissants que les plus beaux décors Hollywoodien.


Bibliographie :


À découvrir :


Présentation de Dark Lens

spip_logoIl y a, pour Cédric Delsaux, un vrai plaisir à tenir dans un même cadre le fantastique et le réel. Ainsi les paysages urbains de banlieue, avec leurs parkings à répétition, et leurs zones de non-lieux, deviennent, grâce aux personnages de Star Wars, les décors grandioses d’une histoire dont ils occupent enfin le centre. Le monde qui en découle, fourmillant de détails, est totalement vrai et pourtant absolument faux. La fabrication de cette « mythologie de la banalité », donne une proximité et une réalité aux personnages cultes de toute une génération. L’imaginaire a tout envahi. Nous pouvons nous réjouir et nous pouvons trembler !

Revue de presse :