LAVALOU Armelle

29 mars 2012.
 

Biographie

Ancienne commissaire d’exposition à l’Institut français d’architecture, Armelle Lavalou a publié de nombreux articles et ouvrages consacrés à sa spécialité : l’architecture contemporaine. Cette historienne de l’art s’est intéressée à l’œuvre de Georges-Henri Pingusson en passant par l’œuvre de Jean Prouvé et les monuments marquants du paysage parisien.

Elle partage aujourd’hui son temps entre le pays bigouden et Paris où elle poursuit des recherches désormais dévolues à la littérature.

Son dernier livre, Le voyage en Bretagne, est le résultat d’un travail titanesque témoignant d’une véritable passion pour le lien qui unit la Bretagne au monde des lettres : il dessine sur plus de mille pages une géographie littéraire de la Bretagne à travers les textes de 190 auteurs, de Jules César à Prévert en passant par Chateaubriand ou Gide.


Bibliographie :

Sur l’ architecture :


Présentation de Le voyage en Bretagne :

Bretagne, « province de l’âme » : la Bretagne est sans doute la seule région française à pouvoir se prévaloir d’autant d’œuvres de grands écrivains s’attachant à cerner son génie et la singularité de ses paysages ou de ses modes de vie.
Ce parcours littéraire, premier en son genre consacré à toute une province française, égrène d’Armor en Argoat, au fil des rivages et jusqu’au plus profond de la Bretagne intérieure, les écrits qui lui sont consacrés et qui appartiennent à son histoire littéraire, depuis Jules César au premier siècle avant Jésus-Christ jusqu’aux auteurs de la fin du vingtième siècle aujourd’hui disparus. Au total, presque deux cents auteurs et deux cent soixante-dix textes, quelques mille deux cent pages. Au-delà de la situation des textes dans le temps et dans l’espace, le premier critère de choix a été le plaisir de la lecture et la qualité littéraire et narrative : textes d’humeur, mémoires, relation d’épisodes historiques, correspondances, notes de voyage, essais.
Les grands classiques de la littérature de Bretagne sont évidemment là ; pour n’en citer que quelques-uns : Cambry, Chateaubriand, Renan, La Villemarqué, Le Braz, Segalen, parmi les Bretons, mais aussi Hugo, Michelet, Stendhal, Balzac, Flaubert, Gide ; plus proches, mais tous disparus : Loti, Colette, Max Jacob, Guilloux, Henri Queffélec, Gracq, Mac Orlan, Jean-Edern Hallier … des poètes aussi, des écrivains étrangers, de grands auteurs méconnus, de Tanguy Malmanche à Armand Robin ou Yves Elléouët… et parmi d’autres pépites : Vauban à Camaret, Alexandre Dumas à Roscoff, Sarah Bernhardt à la baie des Trépassés, Saint-Pol Roux en bimoteur au-dessus de la rade brestoise, Villiers de L’Isle-Adam au collège de Vannes, Marcel Proust à Beg-Meil, Joseph Conrad à L’Île Grande, Jean Cocteau à Pont-Aven, le philosophe Alain au Pouldu, Georges Simenon sur un chalutier de Concarneau, le général de Gaulle incognito dans sa DS noire, Le Corbusier à Lesconil, Albert Camus au cimetière de Saint-Brieuc, ou les plus ou moins courtes nouvelles d’Édouard Corbière, de Jeanne Nabert, d’Henri de Régnier et d’Émile Zola dont les formidables Coquillages de M. Chabre révèlent une facette ignorée.