BENMALEK Anouar

29 mars 2012.
 

Biographie

© Christine Tamalet

Anouar Benmalek manie une plume vibrante d’humanité et écrit pour parler du réel, notamment de l’Algérie, passée et présente. Réalités quelquefois bien sombres mais où, toujours, percent l’amour et l’espoir.

Poète, nouvelliste, romancier et journaliste, il est né d’un mariage mixte (mère marocaine et père algérien) le 11 janvier 1956 à Casablanca. Il est l’auteur de plusieurs oeuvres littéraires, mais les événements d’octobre 1988 le contraignent à laisser momentanément en marge ses « activités littéraires », pour se mettre entièrement au service d’une autre cause. Il a été l’un des fondateurs, après les émeutes, du Comité algérien contre la torture. Ce n’est qu’en 1998 qu’il décide de reprendre l’écriture et publie de nombreux romans.

Il obtient plusieurs prix, parmi lesquels on trouve la Médaille de la ville de Rennes pour son activité littéraire, le Prix Rachid Mimouni pour son roman Les Amants désunis, qui est aussi sélectionné pour les prix Fémina et Médicis, le prix Millepages, celui des auditeurs de la RTBF et le prix RFO pour son roman L’enfant du peuple ancien.

Ses livres ? Un jardin littéraire parsemé de mots, de scènes, d’images et de décors, autant d’éléments qui révèlent un imaginaire foisonnant. Son univers ? L’Algérie. Mais pas seulement car Anouar Benmalek explore aussi une multitude de territoires géographiques (Damas, Beyrouth, Los Angeles, l’Australie, l’Espagne...), dans un souci constant d’ouverture sur le monde. Sa temporalité ? Passé. Présent. L’un imbriqué dans l’autre. L’un faisant écho à l’autre. Ses personnages ? Des êtres humains ordinaires aux histoires marquées par les blessures de la vie, en quête d’amour et de bonheur. Son œuvre ? Un livre ouvert qui met en évidence une parole inspirée ; une écriture qui touche par son élégance et vibre d’un amour ardent de la liberté.

Tu ne mourras plus demain, qui n’est pas un roman autobiographique, s’inspire cependant d’un épisode de la vie de l’auteur, dont la mère est décédée récemment. Le récit d’un narrateur retraçant la vie de sa propre mère donne l’occasion à Anouar Benmalek de décrire une nouvelle fois, avec force, l’Algérie, de redire aussi l’importance du lien filial et des mots échangés, d’évoquer, parfois, la morsure des regrets et la douleur de l’absence.

Bibliographie :


Présentation de Tu ne mourras plus demain (Fayard, 2011)

Qui s’étonnera que j’écrive ? Ma généalogie est un roman. Mais aujourd’hui maman est morte. Et le seul roman que j’aimerais écrire, c’est celui de l’amour que je ne lui ai pas assez manifesté.

Revue de presse :

"Un grand chant d’amour, terriblement émouvant, la vie passionnément présente."
France Inter

"Petit livre précieux, l’amour comme envers de la rage."
Les Lettres Françaises

"Un magnifique récit, un magnifique hymne à l’amour"
Expression livre, Canal Algérie