BELLOCQ-POULONIS Sophie

2 avril 2012.
 

Biographie

Grande spécialiste de Sherlock Holmes, elle a publié en 2004 un essai sur la genèse du mythe holmesien. Passionnée, elle a depuis fait paraître plusieurs pastiches aux édition L’Oeil du Sphynx, dont le dernier explore les 3 dernières années troubles de la vie du célèbre détective.


Présentation de La malédiction de Nephrem-Kâ :
Bien que la mort de Lord Thorndyke, le linguiste émérite, semble des plus naturelles, elle n’est pourtant pas sans rappeler celle du richissime négociant en tabac, Jack Finley, survenue quelques semaines auparavant dans des circonstances similaires.
Cela n’a pas échappé à l’esprit aiguisé de Sherlock Holmes pour qui ces décès sont à rapprocher de celui de Philip Lovecraft, repêché au pied d’une falaise du Sussex,et à relier au passé commun des trois hommes lesquels ont participé à la mise au jour de la nécropole de Nephrem-Kâ, le pharaon maudit que l’Egypte ancienne s’est empressée d’effacer de son histoire.
Ces disparitions successives raniment le spectre de la malédiction dont on avait dit qu’elle frapperait tous ceux de l’expédition Finley.
D’aucuns évoquent à mots couverts la colère du dieu Cthulhu dont la violation du tombeau de Nephrem-Kâ aurait déchaîné la colère.

Présentation de Mycroft’s Testimony :

Sherlock Holmes ne serait pas tout à fait l’homme décrit par son biographe et ami le Dr Watson. Il serait de ceux qui cachent ses déviances sous le masque du génie excentrique. C’est du moins ce que confesse son frère Mycroft dans son récit-testament, en révélant l’ampleur de la crise identitaire dont souffrit le détective durant les trois années où Watson déserta Baker Street pour épouser Mary Morstan. C’est aussi ce que subodore le Dr Aaron Kosminsky, psychiatre et criminologue, dans l’étude psychopathologique qu’il fait du personnage et publie en 2004. Ces trois ans, compris entre décembre 1887 et mai 1891, furent d’insoupçonnables années d’errance et d’égarement psychiques qui conduisirent Sherlock Holmes à travers les affres de la désespérance, avant que ne le délivre sa disparition dans les chutes de Reichenbach. De cette période troublée, personne n’en a rien su. Pas même Watson. Comment aurait-il pu ?