UNSWORTH Cathi

25 avril 2012.
 

Biographie

© J.Ford / Opale

Dès ses 19 ans, Cathi Unsworth travaille comme critique musicale au légendaire magazine Sounds puis collabore à de nombreuses publications consacrées à l’art et à la musique. Remarquée dès son premier livre Au risque de se perdre, ancré dans le milieu du cinéma et du rock du Londres du début des années quatre-vingt-dix, elle s’est imposée sur la scène du roman noir anglais avec des polars mêlant culture populaire et critique sociale.
Après un polar punk Le Chanteur, plongeant, en pleine vague Sex Pistols, dans une l’Angleterre de la fin des années 1970 frappée par la reconversion industrielle, le thriller Bad Penny Blues déroule son intrigue dans le Londres des swinging sixties.

Bibliographie :


Présentation de Bad Penny Blues :

1959. Londres vit une période charnière entre les austères années d’après-guerre et les swinging sixties. Alors que l’extrême droite tente une percée en Angleterre, alimentée par le racisme contre les immigrés jamaïcains, l’émergence du pop art scandalise l’establishment artistique. Stella et Toby sont deux étudiants en art à qui tout semble sourire : ils sont jeunes, talentueux et bien décidés à marquer la prochaine décennie. Aussi quand un étrange cauchemar jette une ombre sur sa vie, Stella s’empresse de l’oublier. Mais quelques années plus tard, alors qu’elle est devenue une styliste en vue et Toby un peintre reconnu, les cauchemars recommencent. Des femmes sur le point de mourir lui envoient des appels au secours. Elle s’aperçoit avec horreur que les prostituées de ses visions ont véritablement été assassinées.
Pete Bradley, jeune policier idéaliste et ambitieux au sein d’une équipe corrompue, enquête sur ces meurtres inexpliqués dont les ramifications semblent toucher tous les niveaux de la société londonienne. Les deux récits s’entrecroisent au rythme des chansons de l’époque, qui introduisent chaque chapitre.
Fondé sur une affaire réelle et jamais élucidée qui défraya la chronique entre 1959 et 1965, Bad Penny Blues mêle réalité et fiction, action et fantasmes, pour peindre un tableau social, culturel et politique très vivant de l’Angleterre des années soixante. Un tableau également très noir duquel émerge une superbe héroïne qui voyage aux frontières de la mort.