Tanger. Quatre jeunes femmes de vingt ans travaillent pour survivre le jour et vivent la nuit. Ouvrières, elles se répartissent en deux castes : les “textiles” et les “crevettes”. Leur obsession : bouger. De l’aube à la nuit elles traversent la ville à une cadence effrénée. Temps, espace et sommeil sont rares. Ainsi va la course folle de Badia, Imane, Asma et Nawal. Sans un gramme de misérabilisme, Leïla Kilani revient avec beaucoup de talent sur le quotidien, fait de galères et de débrouille, d’une jeunesse marocaine éprise de liberté. En compétition officielle lors de la Quinzaine des Réalisateurs 2011.
Revue de presse
- Le "A bout de souffle" de quatre rebelles . Le Monde
- Tonique et secouant. Elles tracent leur route en toute autonomie dans la jungle de l’économie libérale et de l’injustice sociale, hurlant un gros “fuck” aux convenances de leur société ultrapatriarcale. Un de leurs trésors est la parole : un flow d’enfer, entre poésie, rap, slam, scat, qui répand son kérosène dans tout le film et électrise le spectateur, même celui qui ne comprend pas un mot d’arabe.. Les inrocks
IN ENGLISHTangiers. Four twenty-year-old young ladies work to survive, during the day, and live at night. Simple workers, they fall into two categories : the "textiles" and the "shrimps". Their obsession : get moving. From dawn till night, they move through the town at a maddening speed. Time, privacy, and rest are scarce. Such is Badia, Imane, Asma and Nawa’s insane race. Without an ounce of pessimism Leila Kilani evokes the daily lot, hardships and good fortunes of Moroccan young people in love with freedom.
The film was officially nominee in the 2011 Quinzaine des Réalisateurs in CannesBande annonce de Sur la Planche
Cette scéance est organisée en partenariat avec l’Institut National de l’Audiovisuel, une entreprise publique culturelle de l’audiovisuel chargée de la sauvegarde, de la valorisation et de la transmission de notre patrimoine audiovisuel.