Dans la beauté et la sauvagerie du monde

12 juin 2012.
 
 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Le Monde véritable

Le Cherche Midi - 2024

1877 : Victime de violences conjugales, Molly McGill, une jeune institutrice, est condamnée pour le meurtre de son mari. Emprisonnée à Sing Sing, elle a l’occasion de s’en sortir en acceptant de rejoindre un convoi de mille femmes blanchesdestinées à épouser des guerriers indiens. Bientôt elle découvre les moeurs des Cheyennes, leur culture, leur communion avec la nature, et trouve une liberté inespérée en adoptant leur mode de vie. Mais quelques mois plus tard, en dépit de tous les traités, l’armée américaine décime sa tribu. Molly a désormais le choix entre rejoindre une prétendue « civilisation » dont elle ne connaît que trop les horreurs et les méfaits et dépérir dans une réserve. Elle décide alors, en compagnie d’un petit groupe de femmes, de suivre une vieille Cheyenne aveugle vers le « Monde véritable », un paradis selon la mythologie amérindienne. Et elle se retrouve en effet dans un véritable Eden, une prairie luxuriante au pied des montagnes, en compagnie de Hawk, son époux indien, de leurs filles et de leur chien, Falstaff. Mais bientôt, une voyageuse impromptue se présente pour prévenir la petite communauté d’une menace imminente…
C’est sous la forme d’une fable que Jim Fergus nous raconte la destinée de Molly, une héroïne hors du commun. Il nous offre ici à la fois un magnifique portrait de femme et un hommage bouleversant à une culture pleine de vie que la civilisation moderne s’est efforcée d’éradiquer. On peut aussi y lire une parabole d’une actualité brûlante sur les dangers qui guettent notre monde.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean-Luc Piningre

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Les enfants du jaguar

Buchet Chastel - 2016

Hector, un clandestin mexicain, se retrouve coincé avec d’autres passagers illégaux dans le camion de leurs passeurs, en plein désert, alors qu’ils tentent comme tant d’autres de rejoindre les États-Unis dans l’espoir d’une vie meilleure. Les coyotes – comme on appelle les trafiquants d’êtres humains de ce côté de l’Atlantique – prétextant une panne, ont soutiré l’argent des passagers et sont partis chercher de putatifs secours. Quatre longs jours vont s’écouler : alors que les réserves d’eau s’épuisent et les chances de réchapper de cet enfer s’amenuisent, Hector, qui ne dispose de rien d’autre que du numéro de téléphone d’une femme aux États-Unis et d’un message à délivrer, retrace son parcours de Oaxaca à la frontière et révèle par là même la communauté de destins qui unis ces territoires hostiles de part et d’autres du Rio Grande.