Joséphine est une petite fille à la fois roumaine et française. Privilégiée, car elle peut circuler librement sous le régime communiste, mais rejetée, car elle est étrangère à Bucarest comme à Paris. Joséphine s’interroge : peut-on être amoureuse de sa professeure de violon ? Puis elle devient photographe, connaît le succès. Elle rencontre Nadia.
Leur passion est brûlante, le Mur est tombé, le Palais du Peuple est de moins en moins gris. Mais l’amour bascule, aveugle, emporte tout.
Nadia la louve, la danseuse, est un fleuve en colère. Elle s’exile à son tour, fuit Joséphine, cherche un lieu où s’apaiser. Peut-être Kalior, la ville orientale, la belle endormie. Trouver les épaules dorées sur lesquelles se réinventer, comme on s’invente des dieux auxquels se raccrocher.
Revue de presse
- "En deux livres, Irina Teodorescu a conquis la scène littéraire française. [...] Deux merveilleux petits joyaux composés de personnages fous et de folles histoires." (Metropolis, Arte)
- "Un monde très coloré, tantôt réaliste, tantôt presque irréel et imaginaire, avec une légèreté, une grâce toute primesautière, dont l’écriture se fait habilement l’écho, à la fois fluide, pleine d’enchantement, de fantaisie et de sensibilité." (Cécile Pellerin, Actualitté)