« Ni sinologue, ni diplomate, ni journaliste, Vincent Hein laisse voleter sa plume là où le pousse son humeur du jour. » (Libération).
Né en France, Vincent Hein a d’abord travaillé pour les éditions Phébus et a créé la revue littéraire Calamar. Vivant en Chine entre 2004 et 2016, Vincent Hein a été conseiller export à Business France, près de l’ambassade de France en Chine. Il est l’auteur d’À l’est des nuages et L’Arbre à singes (Prix littéraire de l’Asie, 2013).
Pour son premier roman, À l’est des nuages, carnets de Chine (Denoël, 2009), il publie un carnet de route chinois, salué par une critique. Ne s’encombrant pas des formes figées de la littérature et mêlant notes, définitions, journal, poèmes et nouvelles du jour, il raconte avec subtilité et légèreté la complexité intime de la Chine contemporaine.
Il publie cette année Kwaï, sur les traces de son enfance et du film de David Lean, Le Pont de la Rivière Kwaï. En se rendant au pont de la rivière Kwaï, Vincent Hein nous offre un fascinant récit de voyage dans notre mémoire collective. Où l’histoire des guerres passées se mêle à la description de la Thaïlande actuelle et aux souvenirs de l’auteur. De quoi nous interroger sur notre rapport à la violence. Certain de sa supériorité, le militaire occidental trouve en son frère asiatique un compagnon de carnage.
Bibliographie
- Kwaï (Phébus, 2018)
- Les flamboyants d’Abidjan (Stock, 2016)
- L’Arbre à singes (Denoël, 2012)
- À l’est des nuages, carnets de Chine (Denoël, Paris, 2009)